Léon Digital System transforme chaque vidéo en expérience d’achat instantanée

Il suffit parfois d’un détail à l’écran pour déclencher une envie d’achat. Une paire de chaussures dans un film, une veste portée par un acteur, un produit utilisé dans un tutoriel. Le désir est là, immédiat, presque réflexe. Mais le chemin pour acheter reste long, fastidieux, souvent décourageant. Il faut quitter la vidéo, chercher ailleurs, comparer, parfois renoncer.

C’est précisément cet instant de friction, si familier qu’il en devient invisible, que Léon Digital System entend faire disparaître, en transformant chaque vidéo en expérience d’achat fluide et instantanée.

Cette frustration traverse aujourd’hui tous les usages numériques. Elle accompagne notre manière de consommer les images, du cinéma aux plateformes de streaming, des réseaux sociaux aux contenus pédagogiques. L’émotion surgit face à l’écran, mais l’acte d’achat, lui, est différé, fragmenté, dilué.

Pour les marques, le paradoxe est frappant : jamais les produits n’ont été aussi visibles, jamais ils n’ont été aussi éloignés du passage à l’acte. Le placement de produit, pilier historique du financement des contenus, reste largement déconnecté de la performance commerciale. On achète de la présence, rarement de la conversion.

« Le spectateur ressent quelque chose, mais le système ne lui permet pas d’agir », résume Frédéric Boukhabza, fondateur de l’Agence Colibri Monaco et créateur de Léon Digital System. « Entre l’envie et l’achat, il y a trop d’étapes. Et trop d’étapes, c’est déjà une forme de renoncement. »

Cette réflexion, loin d’être théorique, naît d’une scène banale. Devant un film, une remarque anodine sur un produit aperçu à l’écran, suivie d’une recherche interminable. Puis une évidence : le placement de produit est resté figé dans un monde qui n’existe plus, celui de la télévision linéaire, passive, unidirectionnelle.

Or les usages ont profondément basculé.

Les contenus ne se consomment plus majoritairement sur un écran unique, partagé, distant, mais sur des écrans personnels, mobiles, tactiles. Smartphones, tablettes, ordinateurs sont devenus les premiers supports de visionnage, notamment chez les jeunes générations.

Des écrans conçus pour l’instantanéité, l’interaction, la réaction immédiate. Des écrans sur lesquels regarder et agir peuvent — et doivent — se rejoindre.

Il faudra plusieurs années de recherche et développement pour transformer cette intuition en technologie opérationnelle. Léon Digital System repose aujourd’hui sur une couche propriétaire, protégée par plusieurs brevets, que seuls deux acteurs dans le monde maîtrisent. Son fonctionnement se veut invisible, presque évident.

Fusionner divertissement et commerce sans rupture d’attention

Ce que propose Léon Digital System dépasse la simple innovation technique. Il s’agit d’un changement de logique. Pendant des décennies, l’image a servi à inspirer, à créer du désir, à nourrir un imaginaire, laissant au commerce le soin de convertir plus tard.

Léon inverse cette temporalité. Le désir et l’acte se rejoignent. Le placement de produit cesse d’être décoratif pour devenir actif, mesurable, traçable. Pour les marques, l’enjeu est considérable : capter l’achat au moment précis où l’émotion est la plus forte, sans rupture d’attention, sans détour inutile.

Cette approche répond à une transformation plus large du commerce lui-même. Le e-commerce traditionnel, fondé sur la recherche, la comparaison et la navigation, montre ses limites. Trop d’étapes, trop de choix, trop de sollicitations.

À l’inverse, le commerce intégré au contenu s’inscrit dans un parcours naturel, presque organique. L’utilisateur ne cherche pas un produit, il le découvre dans un contexte, une histoire, un usage réel. La conversion devient alors une continuité logique de l’expérience.

Dans un contexte de fragmentation des audiences, de multiplication des contenus et de pression croissante sur les budgets de production, la technologie introduit une source de revenus complémentaire directement intégrée à l’œuvre.

Chaque diffusion devient potentiellement monétisable. Films, séries, documentaires, formats digitaux ou immersifs gagnent en capacité d’amortissement, tout en renforçant leur attractivité auprès des investisseurs, des annonceurs et des partenaires.

Les domaines d’application s’imposent presque naturellement. Dans les tutoriels — beauté, bricolage, cuisine, réparation — chaque produit utilisé devient accessible en temps réel, sans interrompre l’apprentissage.

Dans la mode et le luxe, univers particulièrement sensibles à l’image et à la narration, défilés et lancements de collections se transforment en expériences immersives et transactionnelles, sans tomber dans le télé-achat.

Dans le sport, le potentiel est massif. Mini-séries embarquées dans les vestiaires, caméras à l’entraînement, formats type Inside ou immersion club : équipements, tenues, maillots officiels et produits dérivés portés par les joueurs deviennent achetables en un geste.

Commercialisée depuis plusieurs mois, la solution est aujourd’hui en discussions avancées avec des groupes de luxe, des clubs sportifs professionnels et des marques fortement engagées dans les contenus pédagogiques et éditoriaux.

Labellisée French Tech, Léon Digital System a jusqu’ici été développée en autofinancement, une singularité dans un écosystème habitué aux levées de fonds rapides. L’heure est désormais à l’accélération : structurer les équipes, industrialiser la technologie, déployer la solution à grande échelle, notamment à l’international.

À moyen terme, l’ambition est clairement affichée. Léon Digital System se positionne comme une brique stratégique du futur du commerce vidéo, avec la vocation de s’intégrer à l’écosystème d’un acteur majeur du numérique. Une trajectoire classique dans la tech, mais portée par une intuition fondatrice simple : dans une économie saturée d’images et de sollicitations, la valeur ne réside plus seulement dans la visibilité, mais dans la capacité à transformer l’émotion en action.

Léon Digital System ne cherche pas à créer artificiellement de nouveaux désirs. Il propose simplement de ne plus laisser ceux qui existent déjà se dissoudre dans le flux continu des images. Et à l’heure où la vidéo est devenue le premier langage du numérique, cette promesse pourrait bien redéfinir la manière dont nous regardons — et consommons — le monde.