Accueil Festival d'Avignon Avignon : le Off qui séduit le public en 2021

Avignon : le Off qui séduit le public en 2021

Une enquête réalisée au près d’un large panel de spectateurs enchantés de retrouver les cigales du festival off d'Avignon 2021 a permis de faire ressortir quelques pépites.

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L'Idiot
L'Idiot

#FDA21 Sélection de pièces recommandées par le public 

L’Idiot
dans les bois
Gardiennes
Les Hauts de Hurlevent
Les Trois Mousquetaires
Un Coeur simple
Proudhon Modèle Courbet
DOM JUAN
« 12H12 »
COEUR OUVERT
Madame Pylinska et le secret de Chopin
Mémoires d’Hadrien #3
À nos corps défendus

L’Idiot : éblouissante et savoureuse

Thomas Le Douarec a fait le pari de théâtraliser ce roman de Dostoïevski marqué par la maladie et la mort. Une pièce qui fait partie des meilleures à regarder absolument au festival Off d’Avignon 2021. 
Tous les jours à 12h30, à la Théâtre des Lucioles, 10 formidables comédiens incarnent 17 personnages de l’adaptation du chef-d’œuvre de la littérature russe. La dernière création de la Compagnie le Douarec. 
Soigné d’une maladie psychiatrique pendant plusieurs années, le prince Mychkine rentre de Suisse, ruiné et faussement guéri. L’idée est de récupérer son éventuel héritage. Son caractère bon enfant, sincère, aimable, naïf, isionnaire, le fait  passer pour un idiot. Il réussit à s’infiltrer dans les cercles fermés de la société russe, ceci bien évidemment par recommandation. Son intelligence et sa capacité intuitive de comprendre facilement les gens sont des atouts qu’il utilise sans arrière-pensée pour avoir la confiance de ses interlocuteurs. Mychkine dit souvent aux gens qu’ils sont bons et n’hésite pas à leur exprimer son amour. Fortuitement, il se voit au coeur du mariage de son tuteur avec Nastassia Filippovna, une belle femme maltraitée durant son enfance à qui on colle la renommée prostituée. Le prince décide de venir au secours de cette femme.
Texte et mise en scène : Thomas Le Douarec
Avec (par ordre d’entrée en scène)
Stanislas SIWIOREK, Prince Mychkine
Emmanuel REHBINDER, Rogojine Parfione
Bruno PAVIOT, Lebedev
Philippe LEBAS, Le général Epantchine / Le général Ivolguine
Fabrice SCOTT, Gania Ivolguine
Marie LENOIR ou Sophie Tellier, les générales Epantchine et Ivolguine / Daria
Esther Comar, Aglaé Ivanovna Epantchine / une femme de chambre de Nastassia
Solenn MARIANI ou Margaux Heller, Adélaïde Epantchine / Varia Ivolguine / Totski
Caroline DEVISMES, Nastassia Philippovna
Marie-Charlotte Hardouin ou Vojka Linard, une Amie de Totski et l’habilleuse.
Décor : Matthieu BEUTTER – Costumes : José GOMEZ – Lumières : Stéphane BALNY
Musique et bande-son : Mehdi BOURAYOU – Perruques et maquillages : Stéphane TESTU
Réservations au 04 90 14 05 51. www.theatredeslucioles.com
Attaché de presse : Marie-Hélène Brian
01 42 81 35 23 – 06 81 87 70 81 – email : mhbrian@orange.fr
Stella Birsel 0624437770 e-mail : contact.etoiledelune@gmail.com
Diffusion : Compagnie Thomas le Douarec
06.60.61.42.21 / thomasledouarec@wanadoo.fr

Un mot sur les comédiens de l’idiot

Stanislas Siwiorek, Prince Mychkine
Entre 2002 et 2007, Stanislas suit une formation théâtrale au Conservatoire du 11ème puis du 5ème arrondissement de Paris. Parallèlement, entre 2004 et 2008, il s’initie à la danse contemporaine au Conservatoire du centre de Paris.
Après 2008, il poursuit sont perfectionnement en danse à la Ménagerie de Verre et au CND. En tant que comédien ou danseur, Stanislas Siwiorek travaille avec différentes compagnies. Avec la compagnie « Désamorce » pour la création de Avez-vous eu le temps de vous organiser… , un travail collectif autour de la pièce Anarchie en Bavière de Rainer Werner Fassbinder.
Ce spectacle a été joué à l’Odéon-Ateliers Berthier dans le cadre du festival Impatience. Il travaille régulièrement avec la compagnie « Notre Cairn », pour la pièce Sur la grand route d’Anton Tchekhov, puis dans La Noce de Bertolt Brecht.
Avec la Cie Asphalte il a participé à plusieurs créations : Aide-toi le ciel, La Fin des voyages, Oroonoko. Il a dansé à l’Opéra Bastille dans Le Roi Roger de Krzysztof Warlikowski. Il danse aussi avec la compagnie « Contre pied », avec laquelle il a participé à la création Box is a box is a box, duo pour danseurs autour de poèmes de Gertrude Stein, présenté au théâtre du Châtelet.
En 2015, il a dirigé une résidence chorégraphique à l’Université Paris-Sorbonne sur le changement climatique. Stanislas a conçu, en collaboration avec Stanislas Roquette, et interprété La Machine de l’homme. Un seul en scène crée pour le festival d’Avignon à la Maison Jean Vilar.Et ; en 2017 ; il a mis en scène Bérénice de Jean Racine pour le festival de Villeréal.
Il continue de se former en suivant stages et ateliers auprès de Hérvé Langlois (Royal clown cie) ; Isira Makuloluwe, Juha Marshalo, Frederic Lescure, Martin Kravitz, Wayne Bayers (danse) ;Tamia Valmont (chant).

 

Emmanuel Rehbinder, Rogojine Parfione
Emmanuel a 36 ans. Après une formation à l’Institut d’Etudes Politique de Lyon, il s’inscrit en 2010 au Cours Florent, à Paris. Il y étudie l’art dramatique sous la direction de Michèle Harfaut, Isabelle Gardien, Laurent Natrella de la Comédie Française, Jean Pierre Garnier ou encore Julien Kosellek.
Au théâtre, sa carrière débute en 2012 avec le projet territorial « Sur la Route », sous la direction de Stéphane Ruech, dans la région Auvergne. Il s’essaye ensuite à la comédie musicale avec « Les Miséreuses » sous la direction de Christian Dupouy, ce qui lui permet de découvrir le festival d’Avignon, toujours en 2012.
Il y reviendra à trois reprises avec le spectacle « Les Fâcheux » de Molière, sou la direction de Jérémie Milsztein, en 2015, 2016 et 2018. Brice Borg le recrute dans sa compagnie des « Pitres Rouges » et l’emploie dans deux pièces de Molière : « le Médecin malgré lui » et « le Mariage forcé », dont le premier a inauguré le festival du théâtre français de Hong-Kong en 2016.
Il collabore avec le metteur en scène Imad Assaf sur trois projets : « Les fourberies de Scapin » de Molière (2017), « Terre Sainte » de Mohamed Kacimi (2018), et « Gentil Petit Chien » d’Hakim Bah, finaliste du concours du théâtre 13 en 2019.
Il avait déjà été finaliste de ce concours avec Marc Delva pour « Merlin ou la Terre devastée » en 2015. L’année suivante il participe à la programmation au théâtre 13 des « 3 peintres au Charbon » de Lee Hall, toujours sous la direction de Marc Delva.
Il collabore également à de nombreux projets de Grégoire Lopoukhine, notamment dans le cadre du centenaire de la naissance de l’écrivain russe Alexandre Soljenitsyne, prix Nobel de littérature, en 2018.
En 2019 il rencontre Thomas Le Douarec au festival d’Avignon qui lui confie le rôle de Rogogine dans son adaptation de « L’Idiot » de Dostoïevski. Au cinéma, il joue dans quelques court-métrages et apparaît dans le film « Toutes nos envies » de Philippe Lioret.

 

Bruno Paviot, Lebedev
Formé au cours Florent puis à l’ENSATT, Bruno Paviot a déjà joué dans plus d’une quarantaine de pièces sous la direction de metteurs en scène aussi variés que J.P. Oudin, H. Paviot et Fr. Ozanne, N. Ducron, J.-P. Bouvier, J. Edin et D. Lanson, Fr. Castellano, P. Pradinas et G. Rassov, L. Maurel, M. Hooper, N. Arestrup …
Il a été dirigé également entre autres par A. Sogno (Ciel, mon Feydeau), par G. Dyrek (La Touche étoile), par St. Tesson (La Savetière prodigieuse), par A. Bourgeois (La Nuit des Rois), par N. Grujic (Le Mariage de Figaro)… Ph. Awat l’a mis en scène dans Pantagleize (M. de Ghelderode) et dans Le Roi nu (E. Schwartz), A. Hakim dans La Cagnotte (E. Labiche), Th. Lavat dans Ladies Night, Th. Poulard dans Les Physiciens (F. Durrenmatt), A. Mollot dans La Ville (E. Grichkovets), S. Capony dans Femme de chambre (M. Orths).
Il a joué deux fois sous la direction de D. Caron (Un pavé dans la cour et Les Nombrils). L’Idiot marquera sa quatrième collaboration avec Th. Le Douarec après Football et autres réflexions, Gros René écolier et Le Cid. Au cinéma, Bruno Paviot a été dirigé en particulier ces dernières années par Costa Gavras, A. Fontaine, R. Cogitore, V. Paronnaud/M. Satrapi, J. Maillot, F.-E. Siri, L. Tirard, N. Bary, R. Gosnell, M. Charef, F. Coste, L. Tirard, J. Guetta, L. Frédéval, B. Forgeard… Il a participé à plusieurs courts métrages réalisés entre autres par R. Four/ J. War, C. Bennarosh/ R. Icard, M. Jampaonoï, J. Nussbaum, J. de Marcillac…
A la télévision, il a tourné dans une cinquantaine de séries et téléfilms (Piégés, Genius : Picasso, Nu, Au service de la France, La Mante, Troisième tour, Léo Mattei, Les Hommes de l’ombre….).

 

Philippe Lebas, Le général Epantchine / Le général Ivolguine
Né un 28 décembre, il décroche son premier rôle dans la foulée : petit Jésus dans la crèche de l’hôpital. Après des études (très courtes) de Sciences Politiques et d’Histoire, il intègre le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris dans les classes de Michel Bouquet, Pierre Debauche et Claude Régy.
Il travaille dès la première année. Vite repéré par Jean Hugues Anglade, il joue dans sa mise en scène de Scènes de chasse en Bavière à l’Espace Cardin. Et Jacques Rosner l’engage à l’Odéon dans Du côté des îles de Pierre Laville.
Il tourne ensuite son premier film Diva et sa première télé Un adolescent d’autrefois. Il crée avec son ami Jean-Pierre Klein la compagnie Jipeka avec laquelle il joue, entre autres, seul en scène, Le Terrier de Kafka à l’Athénée.
Il joue Tchékov, Feydeau, Anouilh, Marlowe mais ce qu’il préfère c’est le compagnonnage avec des auteurs contemporains comme Louis Charles Sirjacq, Olivier Dutaillis, ou Gérald Sibleyras (L’inscription, Le béret de la tortue ou Vive Bouchon, co-écrits avec Jean Dell). Il participe également à des créations collectives comme Ah le grand homme mise en scène de Pierre Pradinas ou l’aventure André le magnifique (Cinq Molières en 1998).
Après Les Belles Soeurs d’Eric Assous (mise en scène de Jean Luc Moreau), il fut un des jurés au côté de Michel Leeb dans Douze hommes en colère (mise en scène de Stéphan Meldegg) en 2009.
Depuis janvier 2010, il joue dans Thé à la menthe ou t’es citron de Patrick Haudecoeur (Molière du Spectacle Comique 2011). Il est également metteur en scène (Contes d’avant l’oubli au Théatre de l’Est Parisien, Le roi des schnorrers au Festival In d’Avignon). Au cinéma, on l’a vu dans plus de trente films (Un monde sans pitié, Les parasites, Podium, Le hérisson entre autres.)
A la télévision, il a tourné dans près de quatre vingt téléfilms sous la direction notamment de Claude Santelli, Jacques Otmézguine, Jeanne Labrune ou Jacques Santamaria.

 

Fabrice Scott, Gania Ivolguine
Comédien formé au Drama Center London, metteur en scène et réalisateur,Fabrice Scott est né à Montréal en 1970 dans une famille bilingue. Fabrice
émigre à l’âge de 6 ans en France. Son grand-père l’amène souvent à l’Abbey
Théâtre de Dublin.
Ses premiers cours de théâtre à l’annexe de l’École Florent à Bordeaux le conduisent à fréquenter ceux qui font du théâtre dans sa région tels
que Renaud Cojo ou Juliette Meyniac. Il décide d’étudier sérieusement le théâtre
pour en faire son métier et part à Londres où il est admis à la Drama Center London.
Il s’installe ensuite à Paris. Il y joue dans le théâtre privé comme dans
le subventionné. Il collabore, entre autres, plusieurs fois avec Mathieu Boisset et
instaure une longue complicité avec Thomas Le Douarec. Il met aussi en scène
le spectacle Rupture, un montage chorégraphié et musical sur la rupture dans le
couple.
Ses activités théâtrales sont ponctuées par des apparitions à la
télévision anglaise ou française, ainsi que des dramatiques radiophoniques. Ses
tournées européennes, notamment avec la compagnie Octogone (Le Garçon de la photographie, Ciment) l’amènent en Italie où il demeure quatre ans et où il commence à travailler au cinéma.
Il y acquiert sa troisième langue, et y engage un travail sur la voix avec Alessandro Fabrizi et Kristin Linklater avec qui il joue en Italie et au Portugal. Quand il rentre en 2006 il fonde « le Club » avec Delphine Lanson. Ensemble ils développent de nombreux projets dont plusieurs courts métrages.
Depuis, il vit à Paris et continue à travailler des deux côtés des Alpes, avec Marco Bellocchio, Anne Riita Ciccone ou Aureliano Amadei,ou encore dans des productions anglophones telles que Romeo & Juliette de Carlo Carlei ou L’Enquête de Tom Tykwer.
Il met en scène Les Bonnes manières d’Alan Ayckbourne au théâtre des Abbesses en 2014. Il collabore avec la compagnie Anomalie sur Entrevoir pour le Théâtre Silvia Monfort. iI joue Ghost dans la série Loin de chez nous de Fred Scotlande sur France 4.
Depuis 2016, Fabrice Scott participe à l’aventure de Le Portrait de Dorian Gray, monté par Thomas Le Douarec (Lucernaire, Comédie des Champs-Elysées, Studio des Champs-Elysées, Artistic Théâtre, tournées). Il enseigne aux Cours Florent dans le département « Acting in English ».

 

Marie Lenoir, La générale Epantchine / générale Nina Alexandrovna Ivolguine / Daria
Après trois ans d’études au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, Marie Lenoir débute très vite sur les planches, notamment au théâtre des Célestins à Lyon sous la direction de Jean Meyer.
Elle interprète les grands rôles classiques : Molière, Marivaux, Shakespeare, Musset etc et des plus contemporains, tels Sartre, Giraudoux, Guitry… C’est Pierre Mondy et Jean-Claude Brialy qui la révèlent à la comédie, à travers Feydeau, Edouard Bourdet, Ray Cooney, Labiche etc…
On a pu la voir au côté de Jean Piat au théâtre Montparnasse dans Les Dernières lunes ainsi qu’en tournée à ses côtés, à travers le monde, dans Cyrano d’hier et d’aujourd’hui pendant plusieurs saisons.
Parallèlement à sa carrière théâtrale, elle tourne des rôles récurrents pour diverses séries dans de nombreux téléfilms et films Français et étrangers et prête sa voix depuis des années à des doublages, des pièces radiophoniques, des livres-audios et des spectacles de « son et lumière ». Comédienne mais aussi chanteuse, elle participe à des spectacles musicaux, tels que Les Misérables, Le Sire de Vergy, T’as le bonjour d’Eugène, Le Roi Soleil etc …
Elle écrit et met en scène Les Dames de chœur, spectacle composé de chants de chorale français pour le festival « French-may » de Hong-Kong, spectacle qui sera repris au festival d’Avignon… Passionnée de musique classique, elle s’illustre dans plusieurs oratorios et mélodrames et participe à de nombreux festivals classiques internationaux.
Elle crée également pour un festival, d’après la correspondance de Frédéric Chopin, un spectacle intitulé Accord et désaccord sur le thème des amours de Chopin et George Sand. Ayant pris goût à l’opéra, elle met en scène plusieurs œuvres durant divers étés : Les Noces de Figaro, La Flûte enchantée, Les Mousquetaires au couvent, La Périchole … dans le cadre du festival « Les Estivales en Puisaye ».
Ces derniers temps, Marie s’est amusée à changer de registre en interprétant un rôle burlesque dans l’irrésistible pièce à succès, couronnée par un Molière du « Meilleur spectacle comique » : Thé à la menthe où t’es citron de Patrick Haudecoeur, joué alternativement pendant plusieurs années au théâtre Fontaine ainsi qu’au théâtre de la Renaissance à Paris…
Elle met actuellement en scène sa sœur Isabelle Tanakil dans un spectacle en préparation : La Grande Inconnue et travaille également à un album de poésies et chansons de sa composition.

 

Esther Comar, Aglaé Ivanovna Epantchine
Après avoir fait la « Classe Libre » à l’Ecole Florent, Esther Comar tourne dans différentes séries télévisées tel que La Vie est à nous, réalisée par Patrick Grandperret. En 2012, elle tient le rôle principal dans Ma Première fois, long-métrage de Marie-Castille Mention-Schaar.
Elle joue également au théâtre dans Andromaque de Jean Racine, mis en scène par Benjamin Porée (théâtre de Vanves et de Saint-Germain en Laye), ou encore dans Push Up de Roland Schimmelpfenning, mis en scène par Marcial Di Fonzo Bo (Centquatre, Paris).
En 2016 sort au cinéma House of time, long-métrage réalisé par Jonathan Helpert, dans lequel elle incarne un des rôles principaux. Elle tourne également dans des téléfilms tel que Ceux de 14, réalisé par Olivier Schatzky, d’après les écrits de Maurice Genevoix. « Entre Elles » de Noemie Landreau : Ines (2016), « Mars IV » de Guillaume Rieu : Lisa (2016), Django d’Étienne Comar : Stella (2017).

 

Solenn Mariani, Adélaïde Epantchine / Varia Ivolguine / Totski
C’est à l’âge de 12 ans que Solenn fait ses premiers pas d’actrice à la télévision sous la direction de Nina Companeez. Par la suite, élève à l’École du Studio d’Asnières, elle tourne pour des séries et fictions produites par TF1, Canal +, M6 (Scènes de Ménage, Engrenages…).
Mais c’est en ouvrant la porte du Cours Florent, département Acting in English, que le coup de foudre se produit soudain : la littérature et le théâtre anglais seront ses amants ! Le Portrait de Dorian Gray est la conséquence de ce coup de foudre.
Solenn y interprète en anglais, mais aussi dans la version française en alternance avec Caroline Devismes, les rôles de Sybille Vane, la Prostituée et la Duchesse dans une mise en scène de Thomas le Douarec (Lucernaire, Studio puis Comédie des Champs-Elysées, Artistic Théâtre et tournées).
En mai 2018, en parallèle de la création de « L’Idiot », elle devient membre de la troupe du National Youth Theatre of Great Britain, situé à Londres.

 

Caroline DEVISMES, Nastassia Philippovna
Comédienne, chanteuse, danseuse, musicienne (flûte traversière), elle débute sa carrière parisienne dans la Compagnie Roger Louret en 1997 et enchaîne plusieurs spectacles dont Les Années Twist, La Fièvre des Années 80 ou encore La Java des mémoires. Elle chante pendant quatre ans dans l’émission  » Les Années Tubes « sur TF1 au côté de Jean-Pierre Foucault.
On la retrouve aussi dans Les Dix commandements d’Elie Chouraqui et Pascal Obispo. Elle devient meneuse de la toute dernière revue des Folies Bergère dans Nuits de folies, chorégraphiée par Marie-Laure Philippon puis dans La Revue de Genève pendant quatre saisons.
Elle continue à participer régulièrement aux productions musicales parisiennes. Sur la scène du Palace dans 50 et des Nuances, la parodie du célèbre roman érotique par Amanda Sthers, à Bobino dans Voca People, au Comédia dans la comédie musicale Mike dans le rôle de Dalida (mise en scène Thomas le Douarec), ou dans Hairspray au Casino de Paris et à Bobino dans le rôle de Velma Von Tussle (mise en scène Ned Grujic), rôle tenu par Michelle Pfeiffer dans la version filmée.
Elle est également à l’affiche de Dorian Gray, la comédie musicale au Vingtième Théâtre et au Festival d’Avignon 2011 et 2012. Caroline Devismes écrit son propre spectacle qui rencontre un véritable succès en 2013/2015 tout d’abord à la Manufacture des Abbesses puis au Festival d’Avignon 3 années consécutives (Théâtre des Béliers, Théâtre Arto et Théâtre Du Cabestan) et enfin au Sentier des Halles : Le Jour où je suis devenue chanteuse black.
Elle interprète le rôle de Béatrice dans Jean et Béatrice de Carole Fréchette (Manufacture des Abbesses, Festival d’Avignon) et enchaîne dans Les Ambitieux de Jean-Pierre About au Théâtre du Splendid puis dans Portrait craché de Thierry Lassalle au Palais des Glaces et en tournée. Caroline est (en alternance avec Solenn Mariani), Sybille Vane, la Prostituée et la Duchesse dans Le Portrait de Dorian Gray, mis en scène par Thomas le Douarec (Lucernaire, Studio puis Comédie des Champs-Elysées, Artistic Théâtre et tournées)

 

Thomas Le Douarec, auteur, metteur en scène
Metteur en scène prolixe, Thomas a déjà plus d’une cinquantaine de productions à son actif, éclectique, il est aussi à l’aise dans les tragédies que dans les comédies.
Pour ses tragédies, retenons en priorité ses plus grands succès d’abord sa version du Cid de Corneille à la mode flamenca, créé au Théâtre de la Madeleine, repris au Théâtre Marigny, au Théâtre Antoine, au Comédia ; Vol au-dessus d’un nid de coucou de D. Wasserman créé au Théâtre de Paris ; Les Sorcières de Salem de A. Miller créé au Théâtre le Trianon, à Hebertot, au Ranelagh ; Dommage qu’elle soit une P… de J. Ford créé au Trianon, au Palace et au Cirque d’Hiver; Andromaque de Racine créé au Chêne Noir; Le Portrait de Dorian Gray au Théâtre Rive Gauche, repris vingt années après au Lucernaire, à la Comédie des Champs-Elysées puis au Studio et enfin à l’Artistic Théâtre.
Pour ses comédies, il faut retenir tout d’abord sa version du Dindon de Feydeau créé au La Bruyère, repris au Tristan Bernard (1000 représentations), Les Monty Python’s Flying circus n°1, n°2 et Le Best of, trois spectacles adaptés des meilleurs sketchs des humoristes anglais (créé au Palais des Glaces, créé au Théâtre de Paris, puis L’Européen, le Théâtre du Chêne Noir Avignon, Londres, Dublin, Festival d’Edimbourg, etc.), Des soucis et des potes, qui a triomphé pendant 2 ans et demi au Trévise ou encore l’indétrônable Arrête de pleurer Pénélope (créé au Café de la Gare, plus d’un million de spectateurs), qui se joue encore vingt ans après !!! Aussi Sex-Shop, pièce de Audrey Dana et Michèle Bourdet et récemment Portrait craché de Thierry Lassalle au Palais des Glaces….
Il s’est même essayé avec succès aux spectacles visuels et musicaux… récemment avec Le Jour où je suis devenue chanteuse black qu’il coécrit avec Caroline Devismes ; avec Sentires, un ballet flamenco ; 1+1=2, spectacle qui mêlait danse, chant et théâtre ; Le Caprice de Marianne, tour de chant de et avec Marianne James…
En 2010, il aborde même la Comédie Musicale avec Mike au théâtre Comédia qui lui rapporte trois nominations aux Molières 2011 dont Meilleur spectacle musical. Nous lui devons aussi l’arrivée de cet « ovni » dans notre paysage théâtral Les Hommes viennent de Mars et les Femmes de Vénus de et par Paul Dewandre, qui n’a pas quitté l’affiche du Théâtre du Gymnase pendant huit saisons (spectacle qui bat tous les records de fréquentation depuis sa première au Gymnase, a rempli pendant 3 mois le Casino de Paris, après avoir rempli une semaine l’Olympia et un soir le Zénith de Paris).
Dans cette même veine, il explore encore plus loin l’interactivité avec le public à des fins thérapeutiques dans Duel sous hypnose, qu’il vient tout juste de créer au Rouge Gorge avec Kevin Finel et Théo Duverget.
Soulignons sa relation privilégiée avec son auteur de prédilection et ami, René de Obaldia, dont il monte une reprise très remarquée de son western de chambre Du vent dans les branches de Sassafras créé au Théâtre le Ranelagh, prolongé au Petit Théâtre de Paris, puis trois nouveaux impromptus écrits pour lui par l’auteur sous le titre d’Obaldiableries, au Théâtre 14, et L’Amour à trois, montage de textes de l’auteur, créé au Théâtre de Poche Montparnasse puis repris à la Comédie Bastille et enfin Grasse Matinée au Théâtre des Mathurins.
Ce compagnonnage avec un auteur, il le renouvelle avec Jean-Pierre About dont il avait créé la pièce Le Manège du Pouvoir en 2005 au Théâtre 14 et, la saison dernière, toujours au 14 Les Ambitieux (reprise au Splendid). En tant que comédien, Thomas joue, depuis 1990, régulièrement au théâtre, date à laquelle il a obtenu le «Jacques» 1990 du meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation dans Maledictis d’après Sacha Guitry (remise de prix au sein de l’École Florent).
Depuis cette date, il n’a cessé d’être présent sur les planches en étant mis en scène aussi bien par Anne-Marie Lazarini (Les Rivaux de Sheridan) Thierry de Peretti (Quai Ouest de B.-M. Koltès, Paris-Plaine), que par J. Pagier (Qui a peur de Virgina Woolf ? de Ed. Albee, Théâtre d’Etretat puis Centre Mathis) ou encore J. Décombe (Une nuit avec Sacha Guitry, de S. Guitry et A. Sogno, Théâtre Rive Gauche et Théâtre Marigny ; puis dernièrement en 2015 au Festival Guitry à Cap d’Ail, Théâtre des Muses à Monaco) ou J.-L. Jeener (Les Caprices de Marianne d’A. de Musset ; Bérénice de J. Racine (Théâtre du Nord-Ouest). Etienne Bierry l’a dirigé dans Les Riches reprennent confiance de L.-Ch. Sirjacq (Théâtre de Poche-Montparnasse et tournée – Trois nominations aux Molières dont «Meilleur spectacle») et Alain Sachs dans La Femme du boulanger de M. Pagnol (tournée, avec Michel Galabru).
Il a été également Jean dans Jean et Béatrice de C. Fréchette (Manufacture des Abbesses, Festival d’Avignon) tout d’abord dans la mise en scène de A. Berdat puis dans la sienne. Thomas le Douarec joue régulièrement dans ses propres spectacles en particulier dans Sur le dos d’un éléphant dont il est l’auteur, Les Sorcières de Salem de A. Miller, Le Portrait de Dorian Gray d’après O. Wilde, Du vent dans les branches de sassafras de R. de Obaldia, Le Manège du pouvoir de J.-P. About, ainsi que dans L’Amour à trois de R. de Obaldia. Dernièrement, il s’est mis en scène dans Les Ambitieux de J.-P. About et dans Aux deux Colombes de Sacha Guitry.
Au cinéma, il a tourné avec des réalisateurs tels que Lucien Jean-Baptiste (Dieu merci), Th. Sorriaux (La Dream Team), Cl. Lelouch (Roman de gare), B. Werber (Nos amis les Terriens), J. Fansten (Le Petit Sanctuaire), D. Bourdon et B. Campan (Le Pari), S. Pavel (Les Lettres de mon moulin) …

dans les bois : le retour à l’essentiel 

Cette formidable pièce, jouée dans la nature, mise en scène par stella serfaty défend une vie saine et simple où l’essentiel, le retour à soi, à la nature, est le maître mot. Le spectateur est co-constructeur du spectacle : une véritable joie où ils sont en immersion. Ils deviennent eux même durant 1h30 des comédiens sur scène, le tout bien orchestré par stella serfaty.
« Chaque matin était une joyeuse invitation à rendre ma vie tout aussi simple, et aussi innocente que la Nature elle même», selon Henry David Thoreau. 
dans les bois mettez-vous au vert vous avez assez mangé de foin d’après walden de henry david thoreau.
du 14 au 24 juillet à 12h30 à COUR DU SPECTATEUR (LA) 5 place Louis GASTIN
84000 – AVIGNON
Traduction : Nicole Mallet éditions le mot et le reste
Mise en scène, adaptation et jeu :  Stella Serfaty
Danse : Julie Botet ou Lora Cabourg
Collaboration artistique : François Frapier
Scénographie : Magali Murbach

Gardiennes : les trucs de femmes dévoilés aux hommes

Avortements, règles douloureuses, grossesses, amour, joie d’avoir des enfants, pendant 1h15 Fanny CABON met sur le tapis les témoignages de dix femmes d’une même lignée familiale, de 1920 à nos jours. La pièce est élue meilleur seul en scène Festival Off Avignon 2018.
Des récits cachés, drôles parfois, bouleversants, qui ne se disaient et ne se disent encore maintenant qu’entre femmes. Un spectacle émouvant apprécié unanimement par toute la critique.
« J’avais l’impression qu’elle parlait de moi ou plutôt que le dialogue était uniquement entre elle et moi. Ce sont des choses vraies de femmes et qui ont un tout petit peu évolué par rapport au siècle dernier, mais reste encore un combat quotidien. Merci Fanny pour cette pièce, confie Anne à la fin du spectacle.
Dix pièces en une :
L’excellente comédienne Fanny modifie sa voix, son costume, son caractère, pour représenter toutes ces femmes. Elle est une vraie ambassadrice en incarnant la mémoire de ces femmes, qui au fil de leurs récits deviennent les nôtres : nos grands-mères, nos tantes, nos mères, nos cousines, nos filles. Une pièce sur la transmission et sur la liberté de disposer de son corps à travers dix passages de témoin : 100 ans d’histoires quotidiennes, parfois tragiques, belles
Tous les jours sauf les lundis à 13h25 au Théâtre des 3 Soleils – 4 rue Buffon 84000 Avignon
Un Mot de Fanny CABON
Depuis mon enfance, j’ai été bercée par les histoires et mésaventures de mes grandes tantes, de leurs filles, de ma grand-mère et de ma mère.
« Roh ! Il faudrait qu’on en fasse un livre, de nos histoires. Y a de quoi faire ! » disaient-elles.
Alors, j’ai eu besoin de rendre hommage à ces gardiennes de la vie, à ces gardiennes des secrets.
Pour célébrer leur courage, leur abnégation et leur joie de vivre.
De ces sujets délicats – l’intimité, la sexualité rarement librement choisie…-, j’ai voulu écrire une pièce en forme de témoignage, un texte qui leur ressemblerait, en reprenant leurs paroles souvent touchantes, drôles parfois, perlées de poésie, mais toujours sincères et vraies, incarnées. C’est une forme d’hommage que je rends à ces femmes ordinaires qui avaient l’intelligence du cœur, le bon sens populaire et le parler juste.
Depuis que je joue cette pièce, à la fin de chaque représentation, beaucoup de spectatrices et de spectateurs viennent me parler. Là, j’entends que mes Gardiennes touchent chacun d’entre nous, qu’elles nous racontent une histoire universelle à travers les leurs et qu’elles nous relient, d’une façon à une autre, à nos propres histoires familiales, à tous, hommes ou femmes.
Parcours de Fanny CABON
A 15 ans, elle décroche déjà plusieurs contrats professionnels. Elle part en tournée théâtrale à 17 ans avec la pièce de Roger Ferdinand «Pas d’âge pour l’amour» mis en scène par Robert Manuel.
Puis elle joue régulièrement dans des classiques avec différentes compagnies (Molière, Marivaux, Racine, Feydeau…) que des créations (« Voltaire, de la tolérance à la raison », « Scènes de ménage » ou « La confession d’un enfant du siècle ») sous la direction de Jean-Luc Gonzales, Gérard Malabat, Pierre-Marie Carlier, Jean-Philippe Daguerre…
Elle obtient également des rôles au cinéma (avec Philippe Lioret) et la télévision dans de nombreuses séries et téléfilms sous la caméra d’E.Dhaene, O.Barma, E.Leroux, E.Duret, P.Isoard, B.Arthuys…
En parallèle, depuis plus de 15 ans elle est aussi formatrice (communication, gestion du stress…)
En 2016, elle écrit Gardiennes pour rendre hommage aux femmes de sa famille, de son arrière-grand-mère à sa fille.

 

Bruno DE SAINT RIQUIER – Metteur en scène
Il a dirigé pendant douze ans « Le Nickel » Théâtre de Rambouillet.
Il joue dans La Ménagerie de verre (Théâtre du triangle, 1987), Le Bruit de la Vie (Théâtre de la Forge, 1990), La mère confidente (Arthélème, 1998), Les Bonnes et Conversations après un enterrement (Théâtre de la poursuite, 2000), Le Silence de la mer (Cie Avant-Quart) et 3 hommes sur un toit (Théâtre du détour m.e.s. Antoine Marneur, 2017 + Avignon 2018)
Avec sa compagnie il développe un travail de fond autour de la lecture publique orale en créant Les Lectorales.
Après des assistanats notamment auprès de Raymond Gérôme (La Maison du Lac avec Jean Marais et Edwige Feuillère, 1986), il signe sa première mise en scène en 1992, avec Les Voisins de James Saunders. Viendront ensuite une quinzaine de spectacles dont : La Ronde, Gilles et la Nuit, Roméo et Juliette, Be-Bop, Outrage à l’évolution, Toït Toït!, Les Nouveaux Diablogues, Lettres de Famille, Saint-Just, Célimène et le Cardinal, ou encore Noël c’est Noël ou le voyage de Balthazar qu’il écrit pour le jeune public.
Installé en région Centre depuis 2006, il a travaillé avec la Cie de l’Ange ; a mis en scène deux spectacles pour la Cie du Barouf (No et moi, de Delphine Le Vigan et La patience des buffles sous la pluie) et développe depuis quelques années avec le Théâtre du Détour d’Antoine Marneur une réelle complicité de travail.

Les Hauts de Hurlevent : le public ravi

Les Trois Mousquetaires : un humour déjanté

Une mise en scène comique et anachronique mêlant la Commedia dell’arte à des références et chants contemporains. 
Ils sont 12 comédiens « mousquetaires » sur scène tous les jours à 14h30 Théâtre des Gémeaux. Ils doivent affronter une série de situations pas toujours facile afin de se saisir des précieux diamants de la Reine. Ils demandent quelques fois le soutien des spectateurs pour se recharger d’énergie et de courage “un pour tous et tous pour un !”. 
Tout au long du spectacle, on y retrouve des chants, danses, combats. Une véritable prouesse !
« Nous avons même remporté le prix “Spectacle préféré des Versaillais” en 2017 et 2018. Comme on ne l’avait pas encore amené à Avignon, on s’est dit que c’était l’occasion d’apporter un peu de bonne humeur ! », exprime un des mousquetaires.
Adaptation : Jean Philippe Daguerre et Charlotte Matzneff
Mise en scène : Charlotte Matzneff
Assistante mise en scène : Manoulia Jeanne
Musique : Tonio Matias Combats : Christophe Mie
Lumières : Marilyn Etienne-Bon
Costumes : Catherine Lainard
Comédiens :
Geoffrey Callènes : Porthos, comparse de Rochefort
Stéphane Dauch : Athos, Bonacieux, le joaillier
Émilien Fabrizio : Planchet et Tréville
Caroline Frossard : Milady, silhouette madame de Chevreuse
Barbara Lamballais : Constance Bonacieux, mère de d’Artagnan
Xavier Lenczewski : Le bourgeois, Jussac, Felton
Tonio Matias : Musicien
Christophe Mie : Louis XIII, Le père de D’Artagnan et Cahusac
Sandra Parra : La Reine, la bourgeoise, une fille de joie
Thibault Pinson : D’Artagnan
Julien Renon : Aramis et Cardinal de Richelieu
Edouard Rouland : Rochefort et Duc de Buckingham
Adaptation et Mise en scène Note d’intentions de Charlotte Matzneff et Jean-Philippe Daguerre
Adapter et mettre en scène « Les Trois Mousquetaires » d’Alexandre Dumas est une aventure grisante et vertigineuse. « Les Trois Mousquetaires » font partie de notre patrimoine, aussi bien littéraire que cinématographique. On a tous notre mousquetaire préféré, notre version cinématographique préférée.
C’est une œuvre qui est rentrée dans l’inconscient collectif. Elle fait partie des figures emblématiques de la littérature française. Tant de gens s’en sont emparés : il existe des dizaines de dessins animés, des dizaines de romans jeunesse, des dizaines de films et de séries télévisées.
La difficulté a été d’abord d’adapter l’œuvre. Elle est tellement dense, complexe que Jean-Philippe Daguerre et moi avons été évidemment forcés de faire des choix. Nous ne pouvons pas tout raconter sous peine de faire une pièce de six heures.
Les trois mousquetaires, aventure de cape et d’épée, de sentiments et de cavalcades. Cette adaptation-ci va au-delà des adaptations habituelles puisqu’elle va bien plus loin que la simple histoire des ferrets de la Reine.
Le roman est parcouru dans son intégralité et se termine par la mort de Milady. Ici, nous suivons le parcours des femmes jusqu’à l’extinction de leurs feux. Constance assassinée par Milady puis Milady assassinée par Athos. Femmes aux destins amoureux et tragiques, moteur de toute aventure épique et sentimentale. Au milieu de la monstruosité d’un siècle qui leur laisse peu d’espace pour exister. Que ce soit dans la bienséance et les conventions de la cour ou dans les perfides roueries de l’alcôve.
Dans la plupart des adaptations, les histoires d’amour sont édulcorées. Nous souhaitons ici parler des hommes et des femmes dans tout ce qu’ils ont de merveilleux comme dans leurs failles. Nous voulons retranscrire la complexité des sentiments et la dureté de ce siècle à l’égard des femmes qui ne leur laisse souvent que très peu de choix.
Ces trois histoires d’amour (La reine et le duc de Buckingham, Constance et d’Artagnan, Athos et Milady) sont au centre de notre adaptation. Les hommes sont infidèles malgré l’amour qu’ils éprouvent, les femmes sont manipulatrices parce qu’elles n’ont pas d’autre alternative.
Rien n’est linéaire, le bien et le mal s’enchevêtrent… comme dans la vie… sans jugement de notre part ni sans jugement, nous l’espérons, de la part du spectateur. Milady est une femme laissée exsangue par Athos, elle n’a d’autre choix que de faire un pacte avec le diable si elle veut survivre. Constance, femme mal mariée, choisit l’amour et donc la duplicité. La reine, emprisonnée dans une cage dorée se perd dans son incapacité à être heureuse.
Pas de destin manichéen, les héros ont aussi leurs failles et les méchants de l’histoire ont des raisons plus sourdes et profondes d’agir comme ils le font… Nous souhaitons avant tout parler de l’Homme avec un grand H. Dans tout ce qu’il a de bouleversant. C’est l’humanité de ces personnages qui va transpirer et nous toucher malgré les siècles qui nous séparent.
La deuxième difficulté est de la rendre théâtrale sans faire fi de toutes les versions cinématographiques qui ont existé et qui font de cette œuvre une œuvre populaire au sens noble du terme. D’Artagnan est notre héros à nous. Il passe les frontières avec sa casaque de mousquetaire. Afin de donner l’idée du mouvement, de la chevauchée, de l’épopée, je me suis employée à faire des scènes relativement courtes.
Elles sont même parfois scindées en deux par une autre scène pour dynamiser le propos. Je vais me servir d’un tulle noir qui coupera la scène en deux de jardin à cour. Aucun décor. Les lumières seront seules créatrices de tous les univers. Tout d’abord parce que j’ai besoin de place pour les combats (il y en a de très nombreux qui nécessitent de l’espace : à plusieurs reprises, la distribution entière va tirer l’épée) et ensuite parce que j’aime solliciter l’imagination des spectateurs quant aux décors…
Les comédiens et les costumes seront au centre de la scène car le théâtre, c’est avant tout des comédiens qui racontent une histoire. Le tulle va me permettre d’enchainer les scènes comme des fondus/enchainés cinématographiques. Les comédiens joueront une scène devant le tulle pendant que d’autres se prépareront derrière le tulle.
Ainsi, pas besoin de noir. Pas de temps inutile. Le spectateur est surpris, toujours. Il ne sait pas ce qui l’attend. J’aime l’idée de le prendre au dépourvu, de le déstabiliser. Nous sommes au théâtre et je souhaite véritablement rendre hommage au théâtre dans le sens où je veux trouver tout un tas d’astuces pour faire exister ce qui ne peut pas exister au théâtre. (A titre d’exemple, les longues chevauchées seront jouées par les comédiens qui feront des percussions sur du cajon) Je veux donner aussi la part belle à la musique, qui sera omni présente sur scène.
Il y aura du violon, de l’accordéon, différentes sortes de percussions, de la guitare, de l’harmonica, des chants. Elle sera très proche de l’univers des films de Sergio Leone. A la fois intrigante et mystérieuse, pouvant être jouée très doucement ou très fort selon les moments. Je veux que la musique accompagne le spectacle comme elle accompagne un film. Elle peut être présente, parfois même sans qu’on s’en rende compte. Elle exacerbe nos sentiments tout en ayant l’air de ne pas exister.
Et puis évidemment il y aura des duels. De nombreux combats évoqués plus haut qui se doivent d’être spectaculaires. J’ai sur scène le maître d’armes Christophe Mie (qui va les chorégraphier) et de nombreux comédiens qui font de l’escrime depuis plusieurs années.
Je veux faire un spectacle haut en couleurs, avec de vaillants mousquetaires à la fois courageux et irrévérencieux… Une histoire de cape et d’épées et de musiques… Aux accents de Gascogne, des chants dans les capricieux élans d’un 17ème siècle enflammé et tonitruant.
Parce que j’aime l’idée d’avoir du monde sur scène et parce que j’aime la réunion des différents arts (musique jouée en direct, chants, combats, comédiens qui feront exister le décor de par leur corporalité) douze artistes seront au service de cet univers enlevé, épique, musical, belliqueux et festif.

Un Coeur simple : la générosité de la servante Félicité

Élue MOLIERE Meilleure Seule en Scène 2019, cette scène, tirée du recueil Trois contes Gustave Flaubert, raconte l’histoire d’une servante du 19e siècle, Félicité qui malgré tout reste une bonne âme.
La comédienne Isabelle Andréani, a une fois encore incarné cette année au Festival Off d’Avignon, « le coeur simple ». Elle raconte pendant 1h20min le quotidien de cette auxiliaire de vie « servante ». On peut pourquoi pas imaginer qu’elle rend hommage aux milliers de servantes illettrées qui n’ont jamais compté aux yeux des grands.
Durée : 1h20
Première : 08/07/21 Dernière : 31/07/21
Distribution : Isabelle ANDREANI
Mise en scène : Xavier LEMAIRE
Infos et réservation : Guichet : 1, rue Séverine 84000 Avignon
Tél : 04 90 86 96 28

Proudhon Modèle Courbet : l’idéalisme rencontre la réalité

Hiver 1854-55, Gustave Courbet, Maître peintre, travaille à Ornans, son village natal, sur « L’Atelier », une oeuvre monumentale qu’il veut soumettre au jury du Salon de l’Exposition Universelle qui se tiendra à Paris. Jenny, maîtresse modèle, l’a accompagné dans la vallée de la Loue. Le peintre, admiratif de son compatriote franc-comtois Pierre-Joseph Proudhon, souhaite obtenir de celui-ci qu’il rédige un livret pour le Salon. Proudhon, philosophe politique figure de la révolution de 1848, rend régulièrement visite à sa famille à Besançon. Il accepte de répondre à l’invitation de Courbet à Ornans. C’est l’argument de la pièce.
Une situation réaliste qui entraînera une succession d’antagonismes entre les quatre personnages : Courbet, l’artiste ; Jenny, le modèle déluré et moderniste ; Georges, le braconnier conservateur et Proudhon l’intellectuel sans concession et particulièrement misogyne…
Ces rencontres confronteront le caractère singulier, les positions intellectuelles de chacun. Courbet obtiendra-t-il ce qu’il souhaite de Proudhon ? Jenny infléchira-t-elle le comportement du philosophe envers les femmes?
Le conservatisme empreint de bon sens de Georges modifiera-t-il les espérances du père de l’Anarchie pour une société mutualliste ? Sans répondre définitivement à ces questions, les intrigues croisées entre les personnages les posent avec légèreté et humour.
Proudhon modèle Courbet à 18h35 au Théâtre des Corps Saint, Avignon
1855 Huis-clos dans l’atelier de Courbet !
Une dispute philosophique remarquable, puissante et jubilatoire. Quatre comédiens prodigieux! Du grand Art
Auteur : Jean Petrement
Artistes : Xavier LemaireJean PétrementLucile PétrementLéonard Stéfanica
Metteur en scène : Jean Petrement

DOM JUAN : un classique de Molière

du 7 au 31 juillet au théâtres des Brunes à 18h50
2020. Dom Juan Tenorio, fils populaire du célèbre homme d’affaires Dom Louis Tenorio, s’est marié à la surprise générale avec Dona Elvire Leonora. Au lendemain de ses noces, Dom Juan est introuvable.
Accusé de fuite et de trahisons par la famille de Dona Elvire, une chasse à l’homme s’engage. Sganarelle, meilleur ami et serviteur de Dom Juan, tente de raisonner ce dernier pendant leur périple pour lui éviter une mort certaine.
Dans cette adaptation moderne et familiale, résolument libre des contraintes du classique, Molière côtoie le rap et la jeunesse, dans une ambiance ghetto empruntant ses références à la culture contemporaine. Tout en respectant le texte original et sa modernité.
Le spectale
Retour en 1665, un an après Tartuffe, que la Compagnie du Saint Sacrement et l’archevêque de Paris ont réussi à faire interdire malgré son succès, Molière revient avec un personnage encore plus manipulateur et encore plus dangereux pour la société, le grand séducteur, libertin, athée et hypocrite, Dom Juan. Après treize représentations, la pièce est suspendue et n’est plus jamais reprise du vivant de l’auteur.
Elle ne sera reprise qu’après sa mort, dans une version remaniée de Corneille. Jeune noble vivant en Sicile, Dom Juan accumule les conquêtes amoureuses, les jeunes filles nobles comme les servantes, et les abandonne au déshonneur.
A ses côtés, son valet Sganarelle est terrorisé par son insolence et son cynisme. Ils fuient, poursuivis par Elvire, épouse éplorée délaissée par le séducteur, et par les frères de celle-ci, qui entendent bien obtenir réparation de cet affront.
Note sur l’adaptation théâtrale
Dom Juan est sans doute l’œuvre la plus mystérieuse et la plus controversée de Molière. Sans vouloir rentrer dans un débat philosophique voire théologique, je trouve que dans cette pièce, les plus belles scènes du répertoire théâtral se mêlent de manière étonnante aux plus faibles… comme dans un jeu de piste… comme si Molière disait : « Je pourrais me contenter de vous écrire un chef-d’œuvre d’intelligence, de comédie et de sincérité mais comme vous venez de censurer mon Tartuffe, pour vous faire plaisir, je vais vous « tartiner » tout ça de grandiloquence mystique où l’esprit libre et libertin que j’incarne à travers Dom Juan brûle à la fin dans les flammes de l’enfer… non sans avoir croisé auparavant la statue du commandeur et autres spectres ridicules… »
J’ai donc tenté dans mon adaptation d’élaguer un peu tout ça pour recentrer le jeu sur ce qui me semblait être le meilleur… non sans avoir en passant remplacé le père de Dom Juan par la mère de Dom Juan… Dom Louis devenant ainsi Dona Louisa… Je me suis permis cette « incartade » (sans toucher un mot au texte original) en osant penser que c’est ce qu’aurait sans doute fait Molière s’il avait rencontré Freud au XVIIème siècle.
Note de mise en scène – Jean-Philippe Daguerre
Suite à mes réjouissantes collaborations avec le violoniste et compositeur Petr Ruzicka autour de La Flûte Enchantée, Alice au Pays des Merveilles, Cyrano de Bergerac et Le Cid, c’est maintenant à la prose de Molière et à son Dom Juan que nous allons avoir le bonheur de nous attaquer. Cette fois-ci en plus de cinq comédiens, il y aura sur scène trois musiciens-comédiens qui feront résonner les musiques originales de Petr à coups d’accordéon, violoncelle, cajon, chants et trompettes.
Trois musiciens (deux hommes et une femme) posés sur le podium d’un cirque poétique (imaginé par la scénographe Sophie Jacob) au milieu d’un plateau nu où ce clown blanc de Dom Juan et son auguste Sganarelle croisent sur leur chemin : une écuyères à pieds, deux voltigeuses terriennes, un Pierrot lunaire et jaloux mené à la baguette par sa majorette, un pauvre dompteur qui n’a plus que sa peau de bête sur les os ; sans oublier quelques valets de pistes qui coursent nos deux oiseaux sous l’œil inquisiteur d’une Madame Loyale qui ne l’est pas tant que ça.
Un univers musical, poétique et théâtral tout en couleur de kermesse et de cirque qui reste surtout évocateur et non ostentatoire… à l’image des costumes également sous influence circassienne de Corinne Rossi. Costumes intemporels et revisités brillants de mille feux sous les lumières expertes et en clair-obscur Idalio Guerreiro. Mariejo Buffon se chargera quant à elle du travail corporel et chorégraphique qui jalonnera tout en finesse et en modernité les aventures de nos deux acolytes…
Dom Juan et Sganarelle, deux hommes si différents et que tout oppose affrontent ensemble une multitude de péripéties dans le Grand Cirque de leur Vie à la recherche de l’amour physique et spirituel… et d’autres choses sans doute… bien plus mystérieuses… sans oublier le rire bien sûr, tragiquement et heureusement omniprésent dans ce « chef-d’œuvre d’absolu » de l’Ami Molière.
Note du compositeur Petr Ruzicka
La partition musicale de la pièce reflète la dualité entre l’hédonisme de Dom Juan et la moralité judéo-chrétienne de l’histoire. À certains moments je fais référence à la partition de l’opéra Don Giovanni de Mozart, ce qui me permet d’élargir le vocabulaire thématique. Les personnages principaux, n’étant pas représentés par une idée fixe mélodique, bénéficient d’une couleur instrumentale spécifique : le violoncelle pour Dom Juan, la trompette pour son serviteur Sganarelle et de l’accordéon pour les rôles féminins de la pièce.
Au delà de ce soutien de timbre, la musique retentit comme au cirque avec ses rythmes et ses thèmes bruts, sans avoir pour but d’illustrer le texte à chaque instant. Pour une histoire aussi complexe, tiraillée entre l’envie du plaisir charnel, la recherche d’amour et une revendication de justice, il me paraissait évident de me laisser influencer par les mélodies bohémiennes, tziganes des Balkans.
En même temps, je me suis servi des harmonies « jazzy« , celles qui expriment à merveille les tensions entre les personnages, et qui permettent de refléter le désir de liberté, le besoin d’échapper au traditionalisme, la soif de vérité… La musique de cette création accentue le rythme de la mise en scène, elle sublime les émotions des acteurs, elle crée un décor à part entière…

« 12H12 » : les dessous des tabous

Du 10 au 31 Juillet à 15H30, à la Cour du Spectateur , Fesival OFF d’Avignon
Synopsis : 
Bienvenue Mesdames, messieurs à la 1ere pilote de notre nouvelle émission : 12H12 ! 
Notre présentatrice « Nora » vous invitera chaque semaine à découvrir « les dessous des tabous ». Nous essayerons d’éclaircir ensemble ce qui se cache derrière ces sujets épineux, secrets, ces choses dont on ne parle pas…. 
Aujourd’hui, pour notre 1ère, nous vous proposons une émission spéciale consacrée au sexe, à la sexualité ! 
Réflexion /notion de départ :  C’est quoi la sexualité ? 
C’est le fait d’utiliser son corps pour prendre du plaisir, seul(e)ou avec d’autres personnes… La sexualité nous concerne tous dès notre naissance et évolue jusqu’à la fin de notre vie… Alors, si on en parlait ? 
Constat : il semble compliqué pour la majorité des adultes de parler de sexe avec les enfants voire même pour certains avec les plus grands. Ce sujet est tabou et malheureusement associé par le poids de notre histoire religieuse à quelque chose de sale, d’interdit. 
Il nous semble important de redonner sa place et sa beauté à la sexualité. Le désir est le chant du corps, le corps est notre base vivante de rapport au monde… Ecoutons nos corps, tout cela peut être si simple et si naturel… 
Dans 12H12 Nous souhaitons parler de sexe simplement, légèrement : en disant, en montrant, en rassurant, en racontant, en échangeant. 
Nous ouvrons le dialogue, petit chemin de prévention et espérons que celui-ci aura des échos… 
Note d’intention : 
La Cie Plan Libre à pris en 2018 une nouvelle direction dans son travail. Ebranlé par un état du monde qui frise la farce pathétique, nous avons envie de nous investir dans des formes théâtrales plus engagées, de participer à notre manière au mouvement de résistance en présence. La mutation actuelle de la société baignée dans le modèle capitaliste semble laisser peu de temps aux relations humaines de qualité… Nous courons, toujours pressés… « Et si on s’arrêtait et décidait de faire autrement ? » 
Nous avons écrit 12H12 pour un public familial, dans l’idée que ce spectacle ouvrait les portes à de fondamentales discussions intergénérationnelles, créatrices de liens. Nous espérons que cela sera le cas. 
Nous souhaitons aussi être libres de jouer cette nouvelle création en tout endroit, de créer des opportunités de rencontres avec des publics qui n’ont pas pour habitude de se déplacer dans les lieux de diffusion du spectacle vivant. Ce spectacle sera donc « tout terrain ». 
Compagnie Plan Libre
L’histoire de la Cie Plan Libre débute en 2007, année de rencontre de Florent Barrué (Architecte) et Mélodie Fichan (plasticienne). Suite à plusieurs collaborations dans le domaine des arts visuels, ils décident de mettre en scène leur univers. Rejoints par Nicolas Roussel (Comédien, metteur en scène) ils créent en 2011, leur premier spectacle : « FIL EN TROP HI ! » (Théâtre visuel pour 2 comédiens/ tout public à partir de 13 ans). Adrian Parker, compositeur interprète, accompagne la compagnie dès ses débuts en composant pour elle ou en mettant à disposition les musiques de ses diverses formations. 
Pour le spectacle Jeune public : UMWELT en 2013, la compagnie va rassembler autour d’elle plusieurs comédiens qui expérimenteront avec elle l’art de la marionnette : Laure Boutaud, Aude Lamarque, Sébastien Couteaux. Marion Durand, lumieriste suit quant à elle les 2 premiers spectacles de la compagnie proposant une belle création lumière sur « UMWELT ». 
Dans une volonté de liberté et de rapprochement avec le public, la Cie Plan libre tente pour sa nouvelle création : « 12H12 » l’éxpérience d’une écriture de spectacles « tout terrain » pour la rue et les espaces intérieurs non équipés. D’autres formes sont en cours de réflexion et d’écriture.

Coeur ouvert : réconciliation

Histoire d’une lutte entre un homme de dieu et un homme de science, un pasteur et son fils, célèbre chirurgien cardiaque? : au cœur d’une famille.
L’action a lieu dans le bureau du professeur Christiaan Barnard par un jour d’orage capiteux en Afrique du Sud. Derrière la querelle scientifique, éthique et spirituelle qui oppose un pasteur et le chirurgien qui a réalisé la première greffe cardiaque au monde, le père et le fils cherchent à se comprendre et tentent de se réconcilier.
Résumé
Décembre 1967, Hôpital de Groote Schuur du Cap (Afrique du Sud). Le
professeur Christiaan Barnard, chirurgien cardiaque de renommé mondiale, s’affaire dans son bureau .Il y a trois semaines, il a réalisé la première greffe cardiaque au monde. Cette innovation, saluée par la communauté scientifique ne manque pas de choquer les mentalités. Hélas, son patient, Louis Washkansky ne survit que 18 jours.
Loin de baisser les bras, il prépare sa deuxième transplantation et attend nerveusement une réponse : disposera-t-il d’un cœur pour cette nouvelle tentative ?
Alors que diverses contingences logistiques le préoccupent, son père, le pasteur Adam
Barnard, lui rend visite. Le conflit intellectuel s’engage entre des deux hommes que tout oppose.
Un huis clos qui interroge sur l’éthique scientifique et spirituelle.
Le père et le fils vont s’opposer pour peut-être mieux se rejoindre car :
« Aucun homme ne sait qui est le fils, sinon le père, ni qui est le père, sinon le fils.»
InfoTous les jours sauf lundi à l’Essaion Avignon à 20h
Tel : 04 90 25 63 48 – 07 69 53 80 02

Madame Pylinska et le secret de Chopin

du 7 au 31 juillet  à 17h05 au Théatre Du Chêne Noir – Réservation : 04 90 86 74 87
Madame Pylinska, aussi accueillante qu’un buisson de ronces, impose une méthode excentrique pour jouer du piano : se coucher sous l’instrument, faire des ronds dans l’eau, écouter le silence, faire lentement l’amour… Au fil de ses cours, de surprise en surprise, le jeune Éric apprend plus que la musique, il apprend la vie…
Après son triomphe à Paris, Eric-Emmanuel Schmitt remonte sur les planches pour faire vivre plusieurs personnages colorés. Dans cette fable autobiographique, tendre et drôle, garnie de chats snobs, d’araignées mélomanes, d’une tante adorée et surtout de mélodies de Chopin ; accompagné des pianistes virtuoses Nicolas Stavy ou Guilhem Fabre, il explore l’oeuvre du compositeur, sautant de pièces célèbres à des pages plus rares.
Auteur
Eric-Emmanuel Schmitt
Interprètes / Intervenants
  • Metteur en scène : Pascal Faber
  • Interprète(s) : Eric Emmanuel Schmitt, Nicolas Stavy (piano), Guilhem Fabre (piano, en alternance)
  • Eclairagiste : Sebastien Lanoue

Mémoires d’Hadrien #3 : drame contemporain 

du 7 au 31 juillet à 12h45 au Théatre des Corps Saints Réservation : 04 90 16 07 50
Après le succès de Proudhon modèle Courbet, Jean Pétrement s’empare de l’œuvre de Marguerite YOURCENAR, en adaptant « Mémoires d’Hadrien » pour quatre personnages.

L’empereur Hadrien va mourir… Huis-clos où quatre personnages sont confrontés à l’urgence d’une fin de vie. Les conflits idéologiques sont alors le poumon d’un instant tragique annoncé : l’empereur explore ses convictions, son règne pour la dernière fois. Il meurt. Il espère cependant léguer les fruits de sa vie à la génération suivante, celle d’Antoine, poursuivre l’entente des peuples, des cultures, des classes, leur émancipation.
Fin pressentie d’une civilisation ? Ce siècle fut celui des derniers hommes libres…

Le texte de Yourcenar touche à l’universalité où « les dieux n’étant plus, et le Christ n’étant pas encore, il y a eu, de Cicéron à Marc-Aurèle, un moment unique où l’homme seul a été » Gustave Flaubert.

Auteurs
Marguerite YourcenarF Pessoa,
Adaptation : Jean Petrement

Interprètes / Intervenants

  • Metteur en scène : JEAN PETREMENT
  • Interprète(s) : MARIA VENDOLA, LUCILE PETREMENT, LEONARD STEFANICA, JEAN PETREMENT
  • COMMUNICATION : LUCIE GAUTHIER
  • REGIE : PALUMBO, BONAVENTURE

Compagnie Bacchus2-1079907

Jean Pétrement – Comédien / Metteur en scène /Sociétaire de la SACD, auteur et adaptateur de 13 pièces de théâtre – a créé en 1985 la Compagnie Bacchus à Besançon sous l’égide de Denis LLORCA alors Directeur du Centre Dramatique de Franche-Comté.
55 spectacles dont 5 en tournée actuellement dont Proudhon modèle Courbet au Théâtre des Corps Saints à 18H35 du 7 au 31 juillet 2021

Diffusion
Compagnie BACCHUS
Maria Vendola 06 76 28 53 04
maria.vendola@gmail.com
cie.bacchus@gmail.com
www.compagnie-bacchus.org

À nos corps défendus : Alexia Vidal dévoile son enquête

du 7 au 23 juillet à 17h00 au Théâtre des Carmes André Benedetto
Sur scène, une figure. Mythique ? Statuaire ? On l’appellera Chimère. Elle est là, sur scène, immobile d’abord, elle s’éveille, s’anime. Elle veut se définir, elle veut savoir qui elle est. Elle se sent multiple. Elle veut devenir l’autre, être l’autre, pour mieux se retrouver. C’est cette figure qui va traverser des paroles de 16 à 100 ans, des histoires et des corps. C’est à travers ces corps qu’elle va s’incarner.
Elle parle. Une langue qui donne l’illusion de rester au plus près de la parole témoignée. Une langue réaliste et vivante mais pourtant rythmée, tendue par la réécriture. Elle s’incarne aussi par le mouvement. Petit à petit le corps vibre, tremble, s’ouvre, se tord, exprime les doutes et les assurances des différents personnages.
La musicienne aussi est sur scène. Avec un piano et un looper, qui permet d’enregistrer des boucles. Avec sa voix et son corps aussi. Elle accompagne les transformations ou elle les provoque. Un accompagnement musical ou un contrepoint sonore. La Chimère et tous les personnages qu’elle traverse sont accompagnés par une grande variété de styles musicaux. Ces morceaux sont toujours composés autour de la même note : la note “La” , diapason de la musique occidentale, la référence la plus couramment utilisée pour l’accord des instruments et des voix. Sur scène encore, la régisseuse. Ou plutôt, la manipulatrice de la lumière. Elle met physiquement en place les lumières.
Son corps cache ou fait apparaître les sources. Avec des éclairages du quotidien, elle met en valeur des parties de corps, ou crée des ambiances générales, écrins de la parole et de la musique. Les présences de la musicienne et de la manipulatrice de la lumière sur scène, créent un espace toujours habité qui donne sa force et sa chair à l’émergence des paroles et aux différentes incarnations de la Chimère. « À nos corps défendus » est un voyage intime, sensible et universel, à travers les témoignages d’hommes et de femmes sur leur rapport au corps.
Auteur
Alexia VIDAL

Interprètes / Intervenants

  • Interprète(s) : Alexia VIDAL, Célyne BAUDINO, Amandine RICHAUD
  • Assistant à la mise en scène : Julien PERRIER

Compagnie Corps de Passage

Coproduction : Centre Dramatique des Villages du Haut Vaucluse
Corps de Passage est une compagnie de  »Théâtre mouvementé », implantée sur Avignon.

Co-production :
Centre dramatique des villages du Haut Vaucluse, Valréas

Résidence et représentations :
Théâtre des Carmes, Avignon
La Chartreuse – Centre national des écriture du spectacle, Villeneuve-lès-avignon
Les Doms, Avignon
Artéphile, Avignon
Deltalab, Grillon

Subventions : Ville d’Avignon, Région SUD-PACA dans le cadre des plateaux solidaires, et avec le soutien de la DRAC PACA dans le cadre des résidences de reprise.

Pour conclure, d’abord toutes nos félicitations à tous les acteurs de ce magnifique Festival. Espérons que les cigales de cet été ne seront pas contraintes de danser cet Hiver comme elles ont dû le faire au cours de ces deux dernières années à cause de la covid19.

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