Anthony Bourbon propulse Blast au cœur de la Silicon Valley avec Y Combinator
Blast : le club d’Anthony Bourbon ouvre l’accès aux startups de Y Combinator
Anthony Bourbon et Samuel Guez positionnent Blast comme premier club français ouvrant l’accès privilégié aux futures licornes issues de Y Combinator
Blast franchit un cap décisif. Deux ans après sa création, le club d’investissement fondé par Anthony Bourbon et Samuel Guez s’attaque à l’un des sanctuaires les plus fermés de la Silicon Valley : l’incubateur Y Combinator.
Cette structure mythique, basée à San Francisco, a vu naître Airbnb, Stripe, Dropbox, Reddit ou encore Coinbase. Jusqu’ici, seuls les plus grands fonds de capital-risque mondiaux pouvaient s’y aventurer. Désormais, grâce à Blast, des investisseurs particuliers français pourront eux aussi prendre part à l’aventure.
L’annonce a de quoi surprendre tant Y Combinator incarne une forme d’élite de l’innovation technologique. Chaque trimestre, plus de 20 000 jeunes pousses candidates ; à peine 1 % sont retenues.
Parmi elles, la moitié lèvent une série A et 6 % deviennent des licornes. Le programme a déjà propulsé plus de 5 000 entreprises pour une valorisation cumulée estimée à plus de 800 milliards de dollars. Autant dire qu’obtenir une place dans cet écosystème relève du graal.
Pour Anthony Bourbon, connu pour avoir fondé la marque de nutrition Feed. avant de se tourner vers l’investissement, le pari est clair : démocratiser l’accès aux meilleures opportunités mondiales.
« YC, c’est le meilleur filtre au monde pour repérer les futurs géants. Jusqu’à présent, aucun particulier, même très fortuné, n’y avait accès », affirme-t-il.
Ce discours traduit une conviction : l’investissement dans l’innovation ne doit pas rester l’apanage d’une poignée d’acteurs institutionnels, mais s’ouvrir à une communauté plus large.
Depuis son lancement en 2023, Blast a déjà mobilisé plus de 200 millions d’euros. Avec ses 10 000 membres et une équipe de 60 collaborateurs, le club s’est imposé comme le plus actif de France. Sa force tient à la trajectoire de ses fondateurs, entrepreneurs avant d’être investisseurs.
Une rareté en Europe, mais un profil familier dans la Silicon Valley, où les meilleurs business angels sont souvent d’anciens créateurs de startups. Cette légitimité séduit les fondateurs de jeunes pousses, qui privilégient des partenaires capables de comprendre leurs réalités opérationnelles.
Pour percer chez Y Combinator, Blast a adopté les codes de la Vallée. En trois semaines, l’équipe a enchaîné 150 rendez-vous, sans week-ends ni soirées, sur un rythme où les deals se bouclent en quelques minutes.
Ce marathon a permis au club de sécuriser ses premières participations dans plusieurs startups issues des promotions Spring et Summer 2025.
L’objectif est désormais d’accélérer : dès 2026, Blast prévoit de doubler son rythme et d’investir dans plus d’une centaine de jeunes entreprises par an, pour plusieurs dizaines de millions d’euros.
Cette offensive internationale illustre la vision revendiquée par Anthony Bourbon et Samuel Guez : une approche entrepreneuriale, pragmatique et orientée vers l’action. Au-delà de la recherche de performance, Blast veut soutenir des sociétés qui façonnent l’avenir dans les domaines les plus porteurs – de l’intelligence artificielle à la biotech, en passant par la deeptech et la medtech.
À travers cette alliance avec Y Combinator, Blast Club ne se contente pas de renforcer son attractivité auprès de ses membres. Le club entend surtout s’imposer comme un acteur européen et international de premier plan, capable de rivaliser avec les géants américains du capital-risque. Pour les investisseurs français, c’est une fenêtre inédite sur les coulisses de la Silicon Valley.
Pour les startups du Y Combinator, c’est un nouveau pont avec l’Europe. Dans un écosystème mondialisé où les futurs champions se décident en quelques semaines, la bataille de l’accès aux meilleurs deals s’intensifie. Blast compte bien en être l’un des joueurs majeurs.
