L’histoire de Maison Trafalgar : dix ans d’écriture haute couture et d’innovation éditoriale
#portrait #MaisonTrafalgar à Lyon : Première Maison d’écriture haute couture
Trafalgar, la maison d’écriture qui prouve que les mots comptent pour les entreprises
Fondée à Lyon en 2015 par Marion Derouvroy et Bérengère Wolff, Maison Trafalgar a construit une réputation unique autour des portraits littéraires pour les entreprises.
Elles ne voulaient pas simplement écrire. Elles ont choisi de prouver que les mots pouvaient fonder une entreprise, créer de la valeur, bâtir du sens. Deux jeunes femmes de Haute-Savoie ont ainsi donné corps à une idée un peu folle aussi singulière qu’exigeante :
faire des mots leur matière première, et bâtir autour d’elles une entreprise solide, durable, créative.
Marion Derouvroy et Bérengère Wolff ont alors 22 et 26 ans, aucun business plan en béton, mais une certitude : aucune organisation ne peut se passer d’un langage incarné, précis, écrit avec soin.
L’entreprise s’appelle Maison Trafalgar, en hommage paradoxal à une défaite historique qui deviendra, entre leurs mains, synonyme de victoire entrepreneuriale.
Dix ans plus tard, elles ont fait de leur maison d’écriture une référence, et leurs clients sont venus la célébrer avec elles le 18 septembre, lors d’une soirée-anniversaire où chaque détail avait été pensé comme une pièce de haute couture.
Maison Trafalgar n’a jamais cherché à ressembler aux start-up de la tech, ni à courir après la scalabilité. Leurs armes sont d’une autre nature : la subtilité d’une phrase, la nuance d’un portrait, la cohérence d’un texte taillé sur mesure.
Au départ, beaucoup doutent. Trop jeunes, trop littéraires pour le monde des affaires, trop “corporate” pour le milieu des lettres, elles s’obstinent pourtant à défendre une vision : redonner aux mots leur valeur.
C’est notamment le pari de Marion, l’une des fondatrices.
« Je disais à ma mère, quand j’étais enfant, que je voulais exercer un métier qui mêle la psychologie, le commerce et l’écriture. Un rêve un peu fou, à l’époque. »
Du baccalauréat à la classe prépa, puis à la licence de lettres et jusqu’à un double master Lettres modernes / IAE — le Master Culture-Entreprise de Lyon 3 —, elle avance avec cette idée en tête. Jusqu’au jour où une école d’édition la refuse, jugée “trop littéraire” pour réussir dans les métiers du livre.
Mais ce refus devient un déclencheur.
Elle écrit autrement, lance un blog en 1013, sans plan ni stratégie. Les portraits écrits plaisent, l’équipe s’agrandit ; peu à peu, l’idée d’une entreprise s’impose.
« Aujourd’hui, toute l’équipe vit de l’écriture. Si j’avais écouté les conseils raisonnables, je serais sans doute en agence, journaliste par défaut — et surtout très malheureuse. On a eu de la chance, oui, parce que ce sont les clients qui sont venus à nous.
Mais s’ils sont venus, c’est aussi parce qu’on y a cru. Et qu’on a bien fait notre travail. »— Marion, dans une vidéo réalisée par l’Université Jean Moulin Lyon 3.
Autour d’elle, les “défaitistes” continuent de prédire une impasse, affirmant que “plus personne ne lit”. Mais ces prophéties, elles les retournent en moteur. Chaque portrait livré devient une réponse concrète, chaque client convaincu un contre-argument imparable.
Les optimistes nourrissent leur détermination : prouver que, même au cœur de l’économie, une phrase juste peut avoir plus de poids qu’une série de slides.
Bérengère, l’autre associée, est diplômée de l’EFAP communication, et a fait ses armes chez Warner Bros, ou encore Marie Claire magazine.
Et leur conviction se vérifie : artisans, indépendants, dirigeants de TPE, PME, de groupes leaders. Grandes Maisons de luxe, Entreprises du Patrimoine Vivant, fondations, institutions comprennent vite la force de ces écrits capables de dire autrement ce que PowerPoint ou les slogans ne transmettent plus.
Portrait iconique de marque, de collaborateur, de dirigeant, d’associés ; Portrait de lieu, Portrait de produit… Les premiers clients deviennent fidèles, les portraits signés Trafalgar s’imposent comme des objets rares, chargés d’identité et de sens.
Dix années de croissance régulière confirment la validité du modèle. La Maison Trafalgar compte comme clients, des références de la région : Ninkasi, Babolat, Groupe LDLC, Maped, Obut, Ligne Roset, Les Ateliers Jouffre, 1083, Climb up, Lavorel… Elle est aussi choisie par des références comme la cristallerie Baccarat, Decathlon, Lafuma Mobilier, Le Comptoir de Mathilde, Louis Vuitton…
La Première Maison d’écriture haute couture recrute en CDI, mais toujours en privilégiant la plume, l’écoute, le sens de la nuance plutôt que les diplômes. Les Portraitistes historiques de la Maison Trafalgar y travaillent depuis 9 ans. Un des premiers Portraitistes recruté est aujourd’hui devenu Chef d’Atelier.
Autour du noyau littéraire, l’écosystème s’est étoffé : photographes, traducteurs, graphistes, musiciens, orateurs.
L’offre s’est diversifiée avec des portraits à lire, à écouter, à voir, mais la signature reste intacte. « Vous avez l’aplomb, nous avons la plume. » est leur slogan, une stratégie assumée, presque artisanale, qui a su trouver sa place dans l’économie contemporaine.
Leur duo, elles le décrivent comme une esperluette vivante, mais aussi comme deux vases communicants : l’une transmet à l’autre ce qu’elle reçoit, l’équilibre se maintient, l’énergie circule. Cette complémentarité leur a permis de tenir bon, sans jamais ouvrir leur capital, dans un écosystème entrepreneurial où tout les opposait aux codes dominants.
« Nous proposons des écrits de fond, avec un socle pérenne, qui traverseront les époques de l’entreprise. », confient-elles à Corinne Delisle, Bref Éco.
Pas de levées de fonds tonitruantes, pas de course effrénée aux parts de marché, mais une progression méthodique qui suit le calendrier tacite des entrepreneurs :
- L’année 1, celle de la survie et des premiers clients
- L’année 3, la preuve de concept : si ça fonctionne encore, c’est que ça peut durer
- L’année 5, le moment de choisir ce qu’on ne fera pas
- L’année 7, celle de l’enracinement
Et puis l’année 10, franchie avec succès, où il ne s’agit plus de démontrer mais de développer. La Maison Trafalgar est une maison complète spécialiste des mots à l’écrit comme à l’oral. Elle s’est déployée en 4 domaines d’activités stratégiques :
- des portraits écrits,
- des écrits thématiques, manifestes, discours, tribunes, mais aussi des livres d’entreprises complets,
- des déclinaisons,
- et un volet dédié à l’éloquence et à l’art oratoire.
La fête a eu lieu le soir du 18 septembre, et l’équipe a transposé son exigence jusque dans la célébration de ses dix ans. Clients, collaborateurs et partenaires avaient été conviés à une soirée pensée comme une œuvre, où chaque détail reflétait l’âme de la maison.
Le récital de leur « Ode aux clients », prononcé par leur expert en art oratoire, se mêlait aux notes de trompette basse et de piano, tandis qu’un discours en sound design, orchestré par les deux associées, surprenait les invités.
Entre chaque performance, des mets soigneusement choisis par le traiteur au nom évocateur — Le Cousu — éveillaient les papilles et rappelaient le soin porté à chaque détail.
Dans un lieu singulier, les convives déambulaient au fil d’une exposition de portraits photographiques et d’espaces immersifs dédiés aux savoir-faire de la maison : textes à lire, créations sonores à écouter au casque, vidéos à visionner, aquarelles à contempler.
Jusqu’à « espace genèse », où trônait le bureau originel, témoin silencieux du tout premier pas de cette aventure, celle qui avait débuté en 2015.
La scénographie de la soirée condensait dix années d’aventure entrepreneuriale et littéraire. Chaque détail rappelait l’ADN de la maison :
- l’attention,
- la précision,
- le sens du geste juste.
Les bureaux de Trafalgar, situés au 48 rue du Président Édouard Herriot, dans le 2e arrondissement de Lyon, racontent cette identité.
Trois adresses lyonnaises en dix ans, où l’odeur d’ambre, de madeleine et de thé enveloppe les visiteurs comme une signature invisible. Ces parfums, choisis avec soin, traduisent une philosophie : faire de l’accueil un geste aussi important que l’écriture elle-même. Ici, on n’entre pas seulement pour commander un texte, on rejoint une maison où l’on se sent attendu.
Au-delà de la fête, c’est une trajectoire qui force le respect. En une décennie, Marion Derouvroy et Bérengère Wolff ont bâti un modèle sans équivalent, à rebours des logiques dominantes. Pas de communication clinquante, mais une réputation patiemment construite, fondée sur la qualité des textes et la fidélité des relations.
Autour d’elles, une communauté de collaborateurs et de partenaires fidèles a consolidé cette maison discrète, mais remarquée.
Trophée du meilleur espoir lors de la 14e édition de la Fête de l’Entreprise, Maison Trafalgar est plus qu’une société de prestation de service. C’est une culture de l’accueil, une façon de travailler les mots comme d’autres travaillent la matière, avec patience et exigence.
À la maison d’écriture pour entreprises, les mots ont une âme. Ici, on ne parle pas de contenu, mais de signature. Pas d’interview, mais d’entretien. On préfère l’audace à la vanité, la justesse à la fioriture.
Chaque phrase est pensée comme un trait de caractère, chaque texte comme un portrait. Bienvenue chez Trafalgar, où les mots racontent et singularisent.
C’est aussi un engagement sociétal : interventions dans les écoles, dans les universités, jusque dans les maisons d’arrêt, pour défendre la lecture et transmettre le goût de l’écriture.
Les fondatrices revendiquent la volonté de créer des carrières stables dans un métier où la précarité reste la règle, et de montrer que l’écriture peut être à la fois un art et une entreprise.
Quand elles regardent en arrière, elles savent d’où elles viennent : d’un territoire où l’on dit que seules les montagnes ne se rencontrent pas. Dix ans plus tard, l’aventure n’a rien perdu de son intensité.
Elles refusent le confort de l’auto-célébration pour se projeter déjà dans la suite : continuer à faire des mots un levier de transformation, à développer une maison qui ne cherche pas à imiter, mais à durer.
Il était une fois Trafalgar : une maison d’écriture née d’un pari audacieux, qui a prouvé qu’un projet littéraire pouvait devenir une réussite entrepreneuriale.
Dix ans plus tard, dans l’économie comme dans la littérature, Trafalgar est devenue une victoire.
Source : entretien réalisé avec les deux fondatrices Marion Derouvroy et Bérengère Wolff
Félicitations d’avoir 10 ans d’existence…..Surpris personnellemnt de ne pas avoir été convié à cet anniversaire.J’avais en son temps au tout début de votre concept pris beaucoup de plaisir à enregistrer pour un de vos clients la voix d’une de vos écritures….Toujours disponible pour vous retrouver si nécessaire. Cordialement. Yves Pignard.