
Pôle Jeunes CPME Rhône : Jean Bergue incarne une nouvelle génération de dirigeants responsables
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Jean Bergue prend la tête du Pôle Jeunes CPME Rhône et veut repenser le rôle de l’entreprise
Il a passé sa jeunesse dans un sous-marin. Aujourd’hui, il dirige une PME de nettoyage transformée par l’innovation écologique. À 39 ans, Jean Bergue prend la tête du Pôle Jeunes de la CPME du Rhône. Il incarne une nouvelle génération de dirigeants : ancrés, lucides, déterminés à entreprendre autrement.
L’école ne lui a jamais vraiment parlé. Trop de cadres, pas assez de concret. Très tôt, Jean Bergue cherche ailleurs un sens à l’engagement. Il le trouve sous l’eau, dans les entrailles métalliques d’un sous-marin de la Marine nationale.
Là, la vie n’est pas théorique. Il faut faire confiance, agir vite, garder la tête froide dans l’incertitude. Une école de vie bien plus formatrice qu’un cursus académique. Il y apprend la rigueur, l’humilité, la discipline collective. Autant de principes qu’il ne quittera plus.
Après un passage aux États-Unis chez Dassault, il rentre en France. À Lyon, il rejoint l’entreprise familiale fondée par son beau-frère : Célestin Nettoyage. Une PME de propreté, de celles que l’on ne remarque pas, et dont la discrétion masque souvent une complexité organisationnelle importante.
Rapidement, Jean Bergue en prend la co-direction. Le constat est clair : pour survivre, il faudra faire mieux, faire autrement.
Il commence par écouter. Puis il agit. L’entreprise se dote de vélos cargos pour les interventions urbaines, délaissant petit à petit les véhicules thermiques. Ce choix, d’abord vu comme marginal, s’avère décisif.
Moins de pollution, moins de contraintes de stationnement, moins de coûts. Plus de souplesse, plus d’image, plus d’impact. Une démonstration par l’exemple que l’écologie peut devenir un levier économique, même dans un métier traditionnel.
Mais Jean Bergue ne s’arrête pas là. Il repense aussi les conditions de travail.
Recruter sans exiger le permis, former en interne, valoriser les collaborateurs, réduire les hiérarchies inutiles. Une volonté affirmée de replacer l’humain au centre du modèle.

« Notre secteur souffre d’un manque d’attractivité. Pourtant, il pourrait être une formidable porte d’entrée dans le monde du travail pour des publics éloignés de l’emploi. »
En juillet 2025, sa trajectoire singulière le propulse à la tête du Pôle Jeunes de la CPME du Rhône. Une structure dédiée aux dirigeants de moins de 45 ans ou à ceux dont l’entreprise est encore jeune. Un espace d’échange, d’entraide et d’engagement.
« Beaucoup de jeunes chefs d’entreprise traversent des tempêtes. Ce pôle, c’est un refuge, mais aussi une rampe de lancement. On y vient pour apprendre, pour s’épauler, pour ne pas avancer seul. »
Le contexte n’a jamais été aussi complexe : inflation, transition écologique imposée, incertitudes géopolitiques, fractures sociales. Loin des discours de croissance éternelle, le nouveau chargé du pôle jeune de la CPME Rhone plaide pour une autre vision de la réussite. « Une entreprise n’est pas là uniquement pour générer du chiffre. Elle a un rôle social, un rôle territorial, un rôle écologique. On ne peut plus l’ignorer. »
Dans son programme pour le Pôle Jeunes, on retrouve cette volonté de créer du lien : afterworks, visites d’entreprises, témoignages inspirants, collaboration avec d’autres réseaux locaux.
Mais aussi du fond : des réflexions collectives sur la résilience, la transition, la gouvernance, l’innovation humaine. « Ce pôle doit être un lieu où l’on ose parler des vrais sujets, sans posture. »
Jean Bergue n’est pas un patron médiatique. Pas de storytelling creux, pas d’envolées de conférencier. Il parle doucement, clairement, posément. Sa force est ailleurs : dans la cohérence entre ce qu’il dit et ce qu’il fait.
Dans cette capacité à rassembler sans dominer, à écouter sans juger. Dans cette envie palpable de faire avancer les choses, pas pour briller, mais pour transformer.
Le 2 octobre, il donnera le coup d’envoi de son mandat lors d’un afterwork de rentrée. Une soirée simple, sans étiquette, où l’objectif sera de créer du lien entre ceux qui entreprennent aujourd’hui, souvent seuls, souvent dans le doute, mais toujours avec l’envie de bien faire. Il y sera, casque à la main, arrivé à vélo comme à son habitude. Fidèle à ses valeurs.
Son ambition n’est pas de devenir un modèle. Mais de permettre à d’autres d’oser, à leur tour.
« On ne réussit pas seul. On avance en réseau, en collectif. Ce que je veux construire, c’est une communauté d’entrepreneurs qui partagent plus que des cartes de visite : une vision, une envie, une responsabilité. »
Jean Bergue n’est peut-être pas l’homme providentiel dont rêve l’économie. Mais il est sans doute l’un de ceux qui, dans l’ombre, construisent un avenir un peu plus solide, un peu plus juste, un peu plus durable. Et en ces temps de tempête, c’est déjà beaucoup.







