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Prix de la Porte Dorée 2025 : la sélection littérature et BD dévoilée

Le Palais de la Porte Dorée annonce treize finalistes pour son Prix 2025, explorant exil, immigration, biodiversité, écologie et identités plurielles. Décryptage

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17e Prix littéraire et 5e Prix BD de la Porte Dorée : découvrez les finalistes 2025-crédit Kei Lam
17e Prix littéraire et 5e Prix BD de la Porte Dorée : découvrez les finalistes 2025-crédit Kei Lam

Le Prix de la Porte Dorée dévoile sa sélection littérature et BD pour l'année 2025

Palais de la Porte Dorée : 6 romans et 7 BD en lice pour le prix 2025

En novembre 2025, le Palais de la Porte Dorée remettra ses prix littéraires et BD, centrés sur immigration, écologie, biodiversité et société.

Le Palais de la Porte Dorée a dévoilé la sélection de la 17e édition de son Prix littéraire et de la 5e édition de son Prix BD, qui seront remis le 25 novembre prochain. Fidèle à sa vocation, l’institution met en avant des ouvrages qui interrogent l’exil, les migrations, les identités plurielles et les discriminations, mais aussi, nouveauté cette année, les enjeux liés à la biodiversité et aux bouleversements écologiques.

Côté littérature, six romans ont été retenus. Kaouther Adimi figure en lice avec La joie ennemie (Stock), tout comme Jakuta Alikavazovic avec Au grand jamais (Gallimard).

Le récit intime d’Amadou Barry, Journal d’un exilé (Julliard), dialogue avec l’écriture de l’auteur soudanais Abdelaziz Baraka Sakin et son roman Le corbeau qui m’aimait (Zulma), traduit de l’arabe par Xavier Luffin. La mémoire de la Seconde Guerre mondiale se déploie dans L’oiseau de Bergen-Belsen de Florence Schulmann (Grasset), tandis que Minh Tran Huy convoque la transmission familiale et poétique avec Ma grand-mère et le Pays de la poésie (Flammarion).

La sélection BD, riche de sept titres, se distingue par une ouverture nouvelle. Si les récits liés aux migrations demeurent présents, la thématique s’élargit aux questions écologiques et environnementales. Benjamin Flao concourt avec les deux premiers tomes de L’âge d’eau (Futuropolis), fable sensible sur la montée des eaux.

Marie Desplechin et Fred Bernard proposent Les sœurs Jacob (Les Arènes BD), adaptation du livre de David Teboul. Clara Lodewick explore les marges sociales avec Moheeb sur le parking (Les Ondes Marcinelle). Reza Sahibdad et Yann Damezin livrent Hazara Blues. Paris-Téhéran-Kaboul (Sarbacane), récit percutant sur l’exil et les fractures géopolitiques.

Emma Siniavski, avec Babouchka et Dedouchka (Sarbacane), et Adeline Casier, avec Em Silêncio (La Boîte à Bulles), explorent des histoires intimes, tandis que Laurent Galandon et Paolo Castaldi interrogent la mémoire avec Le dernier costume n’a pas de poche (Futuropolis).

Le jury littéraire sera présidé par la romancière et journaliste Olivia Elkaïm, accompagnée notamment d’Hemley Boum, Sylvain Bourmeau, Baptiste Liger, Caroline Hinault et de lycéens franciliens.

Du côté de la bande dessinée, l’auteur Fabien Toulmé prendra la présidence, entouré de professionnels du livre et d’un membre du Book Club du Pass Culture.

En modifiant le calendrier de sa remise, désormais fixée en novembre, le Prix de la Porte Dorée entend coller davantage à l’actualité éditoriale.

Chaque prix, doté de 4 000 euros, récompensera une œuvre parue au cours de l’année 2025.

Quinze ans après sa création, le prix littéraire s’est imposé comme une distinction majeure pour les écritures qui racontent l’exil et l’identité plurielle.

Son pendant en bande dessinée, plus récent, confirme quant à lui la volonté du Palais de la Porte Dorée de croiser les imaginaires et de mettre en lumière des artistes qui explorent les grandes questions de notre temps.

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