
Jool lève 1 million d’euros pour démocratiser la location de voitures électriques partagées
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Mobilité verte : Jool invente une location de voiture électrique sans contraintes
La voiture électrique fait rêver… mais reste le plus souvent au garage. En France, 71 % des automobilistes se disent prêts à partir en vacances en voiture électrique, quelle que soit la distance.
Pourtant, la réalité est plus contrastée : autonomie perçue comme insuffisante, réseau de bornes parfois complexe à utiliser, coût d’achat élevé. Autant d’obstacles qui freinent encore le grand public à franchir le cap, malgré l’urgence écologique.

C’est précisément pour lever ces freins que Thomas Ceccaldi, entrepreneur lyonnais, a fondé, avec Vincent Farines, la startup Jool. Et la jeune pousse vient de franchir une étape majeure : une première levée de fonds d’un million d’euros, réalisée auprès d’une vingtaine de business angels, de Cenitz, du fonds 50 Partners Impact et de Bpifrance.
L’objectif de cette levée est clair : démocratiser l’accès à la voiture électrique partagée grâce à une expérience de location pensée pour être simple, intuitive et économique.

« Louer une voiture électrique ne doit plus être une contrainte, mais une évidence », affirment les fondateurs de JOOL Thomas Ceccaldi et Vincent Farines.
Avec Jool, tout est conçu pour gommer les complexités : réservation en ligne en quelques clics, accès sans clé via une application mobile, livraison du véhicule à domicile, recharge automatisée pendant la location grâce à l’intégration des meilleurs réseaux européens et restitution sans obligation de recharge complète. Mieux encore : le tarif se veut attractif, jusqu’à 30 % moins cher que la location traditionnelle, énergie comprise.
Mais au-delà de la simplicité d’usage, Jool propose aussi une approche différente de la propriété automobile.
Son modèle hybride repose sur l’autopartage : les voitures mises à disposition sont pour une partie des véhicules électriques d’occasion, appartenant à des particuliers, qui peuvent les louer quand ils ne les utilisent pas et générer jusqu’à 500 € de revenus par mois.
Un système qui transforme la voiture individuelle en actif partagé, et favorise un usage plus raisonné.

« Nous voulons transformer la voiture en un bien plus durable et plus rentable. C’est la logique même de la mobilité de demain », souligne Thomas Ceccaldi.
L’ambition de Jool dépasse cependant la seule location de voitures électriques. Grâce à sa technologie de connectivité propriétaire, la startup se prépare déjà à intégrer dans son offre les futurs véhicules autonomes.

« La conduite autonome n’est plus une fiction, et nous posons aujourd’hui les bases d’un service qui pourra s’adapter à cette révolution », anticipe le co fondateur Vincent Farines.
Dans un contexte où les loueurs traditionnels peinent encore à électrifier leur flotte — seuls 6 % des véhicules sont électriques aujourd’hui, alors que la réglementation vise 90 % d’ici 2032 —, Jool entend s’imposer comme un acteur agile et innovant pour accompagner cette transformation.