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Maud Charaf et Denise Hoblingre nommées à la tête de la French Tech Saint-Étienne Lyon

Un mandat de deux ans s'ouvre pour la French Tech Saint-Étienne Lyon. Les co-présidentes porteront les grandes orientations stratégiques pour la Tech. Décryptage

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French Tech Saint-Étienne Lyon : le binôme Maud Charaf – Denise Hoblingre prend les commandes de l’écosystème local
French Tech Saint-Étienne Lyon : le binôme Maud Charaf – Denise Hoblingre prend les commandes de l’écosystème local

Renouvellement Gouvernance French Tech Saint-Étienne Lyon : Objectif Accélération de l'Innovation Locale

#frenchTechSaintEtienneLyon

French Tech Saint-Étienne Lyon : Maud Charaf et Denise Hoblingre élues Co-Présidentes pour deux ans

Les membres de l’association French Tech Saint-Étienne Lyon ont élu une nouvelle équipe dirigeante, le 26 mai 2025. Derrière ce renouvellement formel, une exigence stratégique : renforcer la lisibilité et l’efficacité d’un écosystème qui revendique sa place dans le paysage national de l’innovation.

À la tête de la nouvelle gouvernance, un binôme : Maud Charaf, directrice du Hub612 à Lyon, et Denise Hoblingre, CEO de la medtech stéphanoise Keranova. Toutes deux co-présidentes, elles succèdent à Émilie Legoff et Marc Chassaubéné pour un mandat de deux ans.

French Tech Saint-Étienne Lyon - Maud Charaf et Denise Hoblingre élues à sa tête
French Tech Saint-Étienne Lyon – Maud Charaf et Denise Hoblingre élues à sa tête

Leur mission : porter une vision plus structurée, plus représentative et tournée vers l’exécution opérationnelle.

Ce renouvellement intervient dans un contexte d’évolution des attentes de la Mission French Tech, qui appelle les associations locales à clarifier leurs priorités, améliorer leur impact et renforcer leur ancrage territorial.

La démarche avait été initiée dès la fin 2023, avec un audit interne et plusieurs cycles de consultation impliquant l’ensemble des parties prenantes : startups, structures d’accompagnement, investisseurs, grands groupes, collectivités locales et établissements académiques.

Le nouveau conseil d’administration, désormais composé de vingt membres, reflète cette volonté de diversité. Il réunit des profils issus de secteurs clefs : deeptech, cybersécurité, medtech, transition énergétique, capital-risque ou encore design industriel. Le bureau, élu dans la foulée, regroupe huit membres chargés de traduire les grandes orientations en feuille de route opérationnelle.

Trois axes ont été fixés comme prioritaires

  • : faciliter l’accès au marché pour les startups, notamment via le programme “Je choisis la French Tech” ;
  • mobiliser davantage d’investissement privé, en réduisant les biais d’accès au financement ;
  • et renforcer la visibilité de l’écosystème à travers une marque associée à l’excellence technologique et à la responsabilité sociale.

Mais au-delà des chantiers identifiés, la gouvernance devra surtout faire ses preuves sur le terrain.

L’un des défis récurrents reste l’articulation entre les deux pôles du territoire

Lyon concentre les scale-ups, les sièges d’accélérateurs et les grands financeurs.

Saint-Étienne, forte de son héritage industriel, s’appuie sur des expertises solides en design, en fabrication et en ingénierie de transition.

La réussite du projet passe par une gouvernance qui sache conjuguer ces forces sans entrer dans une logique de concurrence. Le bureau devra également répondre aux exigences de performance désormais posées par l’État : la Mission French Tech évalue les écosystèmes locaux selon des critères précis — création de valeur économique, développement des talents, inclusion, liens avec les filières stratégiques, ou encore rayonnement international.

Cette logique de redevabilité transforme la nature du rôle attendu. Il ne s’agit plus simplement d’animer un réseau ou de relayer un label national, mais bien de piloter un instrument de politique économique. Dans cette perspective, plusieurs initiatives sont à l’étude : création d’un observatoire de la tech locale, renforcement des synergies avec les filières industrielles régionales, intensification des liens avec les universités et les centres de recherche, ou encore développement de passerelles avec les grands comptes.

Pour Maud Charaf, il s’agit désormais de “construire un réseau de confiance, efficace, orienté résultats, au service de toutes les entreprises innovantes du territoire”.

Maud Charaf (HUB612), co-présidente de la French Tech Saint-Étienne Lyon
Maud Charaf (HUB612), co-présidente de la French Tech Saint-Étienne Lyon
Denise Hoblingre (Keranova) , co-présidente de la French Tech Saint-Étienne Lyon
Denise Hoblingre (Keranova) , co-présidente de la French Tech Saint-Étienne Lyon

Denise Hoblingre, elle, insiste sur le rôle transversal de l’association : “L’innovation ne se limite pas à la tech. Elle irrigue tous les secteurs, et la French Tech doit être un point d’entrée pour tous les porteurs de projets, quel que soit leur domaine.”

L’ambition est claire : passer d’un fonctionnement associatif à un pilotage stratégique. L’enjeu n’est pas seulement de représenter un écosystème, mais de lui permettre de franchir un cap, d’attirer des capitaux, de faire émerger des leaders, et d’amplifier sa contribution à l’économie régionale et nationale.

 

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