Santa, piano volant et cœur battant : récit d’un concert céleste à la Halle Tony Garnier
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Santa offre à Lyon un concert au bord des larmes et de la magie, suspendue dans les airs
Santa a électrisé la Halle Tony Garnier à Lyon avec un show suspendu, poétique et fort, porté par son album “Recommence-moi”- Une nuit d’émotion, de lumière et de souffle partagé

Ce dimanche 29 juin, la Halle Tony Garnier s’est parée de ses plus belles vibrations.
À 16h, les portes s’ouvrent, laissant entrer une foule bigarrée, impatiente, électrique.
À l’extérieur, la chaleur pèse encore ; à l’intérieur, l’attente flotte dans l’air.

Dès 18h, un préambule inattendu secoue la scène : plusieurs drag queens font irruption avec audace, dans un mini-show flamboyant, entre glamour et auto-dérision. Un clin d’œil à la liberté, à la scène queer, à l’élan festif. Puis les lumières se calment.
Le silence monte.
À 19h09, Santa entre. Seule. En noir. D’un pas lent. Elle s’installe. Et la magie opère.
« Merci d’être là ! C’est une très, très grande salle… et j’avais un peu peur d’être toute seule. Mais j’ai déjà croisé quelques sourires… vos sourires. Et ça me rassure», confie Santa.
Le premier morceau, « Les larmes ne coulent pas », brise la tension d’un souffle fragile. Sa voix, tremblée et maîtrisée, tient la salle dans le creux de la main.

Elle enchaîne avec « La Différence » puis « Une autre que moi », sans un mot, mais avec tout le poids du monde dans chaque note. La scénographie est sobre, tendue, presque sacrée.
Et puis tout bascule.
Des câbles apparaissent. Un mouvement lent. Un piano s’élève. Santa avec lui. Suspendue au-dessus de la foule, elle s’envole lentement, majestueusement, dans un silence troublé d’émerveillement.

« Popcorn Salé » commence. Lentement. Comme un rêve. Sa voix flotte au-dessus de 15 000 personnes figées. Les téléphones enregistrent, mais les yeux restent levés. C’est un tableau vivant.
Santa s’arrête au-dessus d’Alice, et crée l’inoubliable
Le piano glisse au-dessus de la fosse. Santa regarde. Elle cherche. Elle trouve.
« Comment tu t’appelles ? » souffle-t-elle, suspendue au-dessus de la foule.
Une voix timide remonte du sol : « Alice. »
Un sourire. Une pause. Un battement.
« Est-ce que tout le monde peut chanter pour Alice ? »
Et la Halle explose.
Santa relance “Popcorn Salé”, mais cette fois, ce n’est plus seulement un chant. C’est une offrande. Une transe collective.
Plus de 15 000 personnes chantent pour Alice. Le prénom devient lumière, la chanson devient lien. Santa joue, chante, plane. Alice lève les yeux, bouleversée. Elle chante aussi. Le public ne fait plus qu’un. Moment suspendu, moment sacré.

Après cela, Santa revient lentement au sol. Elle marche vers la scène, traverse les lumières, parle enfin un peu. Elle évoque un peu son parcours, ses doutes, sa joie.

Et déroule ensuite les chansons de son premier album Recommence-moi :
« Les larmes ne coulent pas », « Eva », « Paradis », « Chanter le monde », « Où va le temps qui s’en va », « Qui a le droit », « Silverlake », etc.

À chaque morceau, le public vibre. Les mots claquent ou caressent. Le piano revient, les silences parlent aussi fort que la musique. Elle ose la fragilité, elle magnifie la tendresse.

À plusieurs reprises, elle redescend vers le public, touche des mains, regarde dans les yeux.

Santa ne joue pas un rôle : elle vit avec nous, dans le même souffle.
Un concert de Santa, ce n’est pas un spectacle : c’est une expérience intérieure, collective et vibrante.Elle quitte la scène comme elle est entrée : dans la douceur, sans artifice. Le public reste debout longtemps. Chacun repart un peu changé.

️ La Halle Tony Garnier : une saison 2024 sous le signe du renouveau
Quelques heures plus tôt, dans les coulisses, Thierry Pilat, directeur général de la Halle Tony Garnier, tirait les enseignements d’une saison exceptionnelle.

« Nous avons accueilli plus de 120 événements cette année, pour un total d’environ 650 000 spectateurs. C’est une fréquentation quasi équivalente à celle d’avant la crise sanitaire. Une vraie victoire. »
Le retour des grandes tournées internationales a largement contribué à cette dynamique, tout comme la fidélité du public lyonnais, toujours au rendez-vous. Mais ce qui marque surtout cette saison, c’est la diversification des formats.
« En plus des concerts, nous avons accueilli des salons professionnels, des compétitions sportives, des tournages, mais aussi de nouveaux formats comme des conférences géantes, des expériences immersives et des expositions interactives. »
Un tournant stratégique, nourri par la capacité d’adaptation exceptionnelle de ce lieu mythique.Car la Halle Tony Garnier n’est pas une salle comme les autres.

Classée monument historique depuis 1975, elle a été pensée au début du XXe siècle par l’architecte visionnaire Tony Garnier, d’abord pour accueillir les abattoirs municipaux. Réhabilitée dans les années 1980, elle est aujourd’hui l’une des plus grandes salles couvertes de France, avec ses 17 000 m² et ses 210 mètres de longueur.
« On tient à préserver son âme industrielle tout en répondant aux exigences technologiques et acoustiques des artistes d’aujourd’hui. »

Et quels artistes ! Johnny Hallyday, Beyoncé, Stromae, Muse, Metallica… La Halle est devenue une scène incontournable pour les plus grands, sans oublier les événements lyonnais majeurs : Salon de l’Automobile, salons gastronomiques, conventions professionnelles, compétitions sportives.

Mais au-delà des chiffres, ce que défend Thierry Pilat, c’est une vision du lieu comme plateforme vivante.
« Ce bâtiment a une histoire forte, une charge émotionnelle. Et aujourd’hui, il accueille autant l’extraordinaire que l’inattendu. »

Et la saison 2026 ? Elle s’annonce déjà ambitieuse.
Nouvelles configurations, nouveaux publics, nouvelles promesses.
Comme Santa suspendue au-dessus du public, la Halle Tony Garnier continue de relier les hauteurs du rêve à la ferveur populaire.
@lyonecoetculture 🎤 Santa fait vibrer la Halle Tony Garnier ✨ Ce soir à Lyon, Santa a électrisé la Halle Tony Garnier avec un concert spectaculaire, marquant une étape clé de sa première grande tournée solo pour son album “Recommence-moi”. Déjà ovationnée dans des salles comme le Trianon ou la Salle Pleyel à Paris en 2024, l’ex-chanteuse d’Hyphen Hyphen conquiert désormais des scènes XXL. Et elle n’a rien perdu de son audace : moment fort du show, Santa s’est envolée au-dessus du public, suspendue dans les airs au piano pour interpréter “Popcorn Salé”. Une scène à couper le souffle, devenue sa signature, qui mêle émotion, poésie et prouesse technique. Entre morceaux puissants et ballades au piano, Santa a captivé la foule lyonnaise, debout du début à la fin. 🔥 Santa s’impose plus que jamais comme une grande artiste de la scène pop française. #Santa #RecommenceMoi #HalleTonyGarnier #ConcertLyon #PopcornSalé #Tournée2025 #PopFrançaise #LiveMusic @SANTA
@lyonecoetculture 🌟 @SANTA s’arrête au-dessus d’Alice, et crée l’inoubliable 🌟 à Lyon Santa s’élève. ✨ Son piano suspendu fend l’air, lentement, comme un vaisseau de lumière. 🎹 Sous elle, des milliers de visages levés, des yeux écarquillés, des souffles suspendus. Elle chante Popcorn Salé, seule d’abord, dans un halo doux, presque irréel. 🌙 Puis, au cœur de la fosse, elle s’immobilise. Suspendue au-dessus de l’océan humain. Ses yeux plongent dans la foule. 👁️ Elle cherche. Elle trouve. « Comment tu t’appelles ? » souffle-t-elle. Une voix timide répond : « Alice. » Un silence. Un sourire. 😊 « Est-ce que tout le monde peut chanter pour Alice ? » Et soudain, la salle s’embrase. 🔥 Santa reprend son piano, sa voix se mêle à celles du public. 17 000 personnes chantent Popcorn Salé à l’unisson, leurs voix enlacées à la sienne, tissant un même souffle, un même cœur. ❤️🔥 Pour Alice. Pour ce moment suspendu où tout s’aligne : la voix, le piano, l’émotion. ✨ Alice chante aussi, portée par cette vague immense. Son prénom flotte au milieu de la musique, comme une étoile. 🌌 #Santa #PopcornSalé #Alice #MomentSuspendu #HalleTonyGarnier #jonnyhallyday #ConcertMagique #Lyon @Ville de Lyon