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Katia Kazandjieff nommée à la tête du Club Industrie CPME Rhône : une dirigeante engagée pour les PME

La CPME Rhône confie à Katia Kazandjieff le pilotage du Club Industrie pour renforcer la compétitivité des PME industrielles locales. décryptage

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Transformation des PME industrielles : la stratégie de Katia Kazandjieff au sein du Club CPME
Transformation des PME industrielles : la stratégie de Katia Kazandjieff au sein du Club CPME

Industrie : la CPME Rhône relance son Club pour PME, avec Katia Kazandjieff à la présidence

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Industrie : Katia Kazandjieff prend la tête du Club Industrie de la CPME du Rhône pour reconnecter les PME à leurs leviers de transformation

Face aux mutations brutales qui frappent l’industrie – inflation, transitions technologiques, complexification des chaînes de valeur – la CPME du Rhône réarme sa stratégie d’accompagnement aux PME.

En confiant à Katia Kazandjieff la présidence du Club Industrie, l’organisation patronale mise sur le terrain, l’expérience, et une approche concrète des enjeux industriels.

Le Club Industrie, relancé en 2024, n’est pas un énième cercle de dirigeants. Il s’agit d’un espace confidentiel réservé aux patrons de PME industrielles implantées en France ou à l’étranger, dont l’activité repose sur la production ou l’assemblage.

Loin du simple réseautage, sa vocation est économique : accélérer la montée en compétences, mutualiser les réponses aux crises, mettre en circulation les pratiques qui marchent.

À la tête de cette initiative, Katia Kazandjieff incarne une nouvelle génération de dirigeantes industrielles. Ingénieure de formation, elle reprend en 2010 Euroflux, l’entreprise familiale fondée par son père.

À son arrivée, elle engage un virage stratégique :

  • repositionnement sur des marchés de pointe,
  • digitalisation,
  • structuration interne, montée en gamme.

Quinze ans plus tard, Euroflux intervient dans plus de 30 secteurs industriels, portée par une équipe resserrée mais experte.

Ce parcours donne un poids singulier à son nouveau rôle. Pour elle, les enjeux du Club sont d’abord opérationnels :

« On parle beaucoup de souveraineté industrielle, mais on oublie que les PME doivent y contribuer avec des moyens contraints. Elles sont en première ligne, souvent isolées, face à des défis technologiques, énergétiques et humains.

Le Club est là pour créer des connexions, accélérer la diffusion d’idées utiles, mettre en commun ce qui fonctionne. »

L’angle est résolument économique. Le tissu industriel local est dense, mais fragile. Les PME du secteur représentent un gisement d’innovation, de savoir-faire et d’agilité, mais leur petite taille rend difficile l’accès aux outils d’analyse stratégique, à la data marché ou aux réseaux d’influence. Le Club vise à compenser cette asymétrie en les plaçant dans une logique d’entraide organisée.

Sous la présidence de Katia Kazandjieff, plusieurs orientations sont annoncées :

  • diversification des formats d’échange,
  • valorisation des expertises internes,
  • liens renforcés avec d’autres réseaux industriels.

Les thèmes à venir sont clairs : intelligence artificielle appliquée à la production, inflation des matières premières, relations avec les donneurs d’ordre, transmission des savoirs en tension. Le tout abordé sous l’angle du retour d’expérience, de l’outil concret, du partage désintermédié entre pairs.

Premier temps fort : le 3 octobre 2025

La séance portera sur un sujet à très forte pression économique :

« Faire face à l’inflation des matières premières et de l’énergie : quelles stratégies gagnantes et innovantes ? »

Plusieurs dirigeants viendront présenter leurs arbitrages : renégociation des contrats, anticipation sur les approvisionnements, relocalisation partielle, automatisation ciblée.

Dans cette logique, le Club entend être un levier pour améliorer la performance globale des PME industrielles. Pas à coups de grands plans nationaux, mais par capitalisation des méthodes, gain de temps collectif, et effet miroir entre entreprises confrontées à des problèmes similaires.

La vision portée par Katia Kazandjieff est claire : c’est par l’action collective, entre dirigeants confrontés au réel, que se bâtira l’industrie de demain.

Une industrie plus sobre, plus agile, plus connectée, mais aussi plus humaine. Le Club Industrie ne prétend pas tout résoudre, mais s’affirme comme un outil de transformation local, à hauteur d’homme, au service de la compétitivité.

Dans un moment où le mot « réindustrialisation » revient en force dans les discours politiques, il rappelle une évidence trop souvent oubliée : sans les PME, il n’y a pas d’industrie française.

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