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La Première Brique dépasse 100 000 investisseurs et révolutionne le crowdfunding immobilier en France

Investissement immobilier, rendement élevé et financement participatif : la fintech La Première Brique séduit une nouvelle génération d’épargnants dès 1 €. Décryptage

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Crowdfunding immobilier : La Première Brique affiche 12,2 % de rendement moyen en 2025 (Hugo Berthe et Thomas Danset, les cofondateurs de la Première Brique.)
Crowdfunding immobilier : La Première Brique affiche 12,2 % de rendement moyen en 2025 (Hugo Berthe et Thomas Danset, les cofondateurs de la Première Brique.)

La Première Brique : la fintech qui fait entrer 100 000 Français dans la pierre

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La Première Brique : la fintech qui fait entrer 100 000 Français dans la pierre

Avec un ticket d’entrée à 1 €, un rendement moyen de 12,2 % et des projets immobiliers concrets, la plateforme La Première Brique a su séduire une communauté massive d’épargnants. Entre innovation financière et alternative au crédit bancaire, le crowdfunding immobilier trouve sa place dans un marché en pleine recomposition.

Le cap symbolique des 100 000 investisseurs franchi par La Première Brique ne doit rien au hasard. En six ans d’existence, la fintech toulousaine spécialisée dans le financement participatif immobilier s’est imposée comme l’un des acteurs majeurs de cette forme d’investissement émergente, à la croisée de l’immobilier, de la tech et de la finance alternative.

Née en 2019 avec une idée simple – démocratiser l’accès à l’investissement immobilier – elle capitalise aujourd’hui sur une communauté grandissante de particuliers séduits par un modèle qui conjugue rendement, simplicité et tangibilité.

Plus de 698 projets financés, plus de 100 millions d’euros reversés aux investisseurs, un rendement moyen de 12,2 % en 2025 : derrière ces chiffres se dessine une nouvelle manière d’envisager l’investissement, plus directe, plus concrète, plus fluide aussi.

C’est une révolution discrète mais profonde qui est à l’œuvre. Là où l’investissement immobilier traditionnel exige capital, réseau et gestion, La Première Brique propose une plateforme 100 % digitale, sans frais, où l’on peut investir dès 1 euro. Un montant symbolique qui abolit l’idée même d’un ticket d’entrée réservé à une élite.

Ce positionnement inclusif est assumé, revendiqué même, comme une réponse à la défiance croissante vis-à-vis de la finance classique.

En offrant un cadre réglementé – la société est agréée par l’Autorité des Marchés Financiers – et une interface pédagogique, la fintech parvient à lever les freins psychologiques et techniques qui empêchaient encore beaucoup de particuliers de se lancer.

La peur de l’inconnu, le manque de repères, le sentiment de ne pas être « assez qualifié » pour investir, tout cela est progressivement déconstruit.

Sylvie, 47 ans, infirmière, fait partie de ces nouveaux visages de l’épargne. Longtemps réticente à l’idée d’investir, elle a franchi le pas après avoir pris le temps de se former aux rouages du crowdfunding immobilier.

Ce qu’elle en retient, au-delà du rendement, c’est le sentiment de participer à quelque chose de concret, de palpable : « Aider des entreprises à construire, à rénover, à faire émerger des projets, c’est gratifiant. Et puis, il faut le dire, les rendements proposés sont attractifs, ce qui ajoute une motivation supplémentaire. »

Comme elle, Gaëtan, étudiant de 22 ans, voit dans ce modèle un premier pas accessible vers l’univers de l’investissement. Il apprécie une approche du risque plus lisible que celle des marchés financiers et la possibilité de diversifier ses placements sans complexité.

Financement immobilier : La Première Brique démocratise l’investissement avec un ticket d’entrée à 1 €
Financement immobilier : La Première Brique démocratise l’investissement avec un ticket d’entrée à 1 €

Le succès de La Première Brique repose en partie sur sa capacité à conjuguer technologie et pédagogie. Pour fluidifier l’expérience utilisateur, la plateforme a récemment introduit une fonctionnalité d’automatisation des ordres d’achat. Elle applique également un ordre de passage par groupe, garantissant un accès équitable aux opportunités.

Car ces dernières partent vite : les projets mis en ligne sont souvent collectés en quelques minutes, preuve de l’appétit croissant pour ce type de placements. Dans ce contexte de forte demande, la plateforme privilégie l’accès aux nouveaux investisseurs, afin de ne pas voir sa communauté se refermer sur les plus rapides ou les plus aguerris. Chaque semaine, plusieurs projets sont proposés, alimentant un cycle d’investissement quasi continu.

Mais La Première Brique n’est pas qu’une porte d’entrée pour petits épargnants. Elle s’affirme aussi comme un outil de financement alternatif pour les professionnels de l’immobilier confrontés à un durcissement de l’accès au crédit bancaire.

Le crowdfunding immobilier s’impose alors comme une solution flexible, rapide, parfois plus avantageuse pour des opérations de promotion ou de rénovation. Audrey, 39 ans, marchande de biens à Cannes, en a fait l’expérience.

Avec La Première Brique, elle a financé l’achat et la transformation d’un appartement sur la Croisette, dans l’ancien hôtel Mondrian. Grâce aux fonds collectés – 784 000 euros levés auprès de 1 911 investisseurs – elle a pu réaliser les travaux, passer d’un T2 à un T3, et dégager une marge de 225 000 euros, soit 19 % du chiffre d’affaires.

Ce projet, au rendement annuel de 11 % sur 18 mois, a séduit la communauté d’investisseurs. Audrey, elle, ne tarit pas d’éloges sur la simplicité des démarches par rapport au circuit bancaire traditionnel. Elle en est déjà à sa troisième levée de fonds via la plateforme.

Ce succès illustre un changement d’ère. L’investissement immobilier, longtemps perçu comme lent, coûteux et réservé, s’ouvre à de nouveaux publics. Ce qui était l’apanage d’initiés devient une pratique accessible, encadrée, presque gamifiée.

Avec ses 29 salariés, La Première Brique entend poursuivre cette démocratisation, tout en maintenant une exigence de qualité sur la sélection des projets.

À l’heure où l’immobilier traverse une phase de tension – entre hausse des taux, raréfaction du crédit et incertitudes macroéconomiques – le financement participatif apparaît comme une solution complémentaire, résiliente, alignée avec les attentes d’une nouvelle génération d’investisseurs.

Ce modèle hybride, à la fois technologique et humain, pourrait bien s’imposer comme l’un des piliers de la finance de demain. Une finance où l’on investit non seulement pour gagner, mais aussi pour comprendre, pour contribuer, pour bâtir.

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