Tamino au festival Les nuits de Fourvière : une performance envoûtante qui restera gravée

Le Festival des Nuits de Fourvière est un temps fort de la ville de Lyon. De nombreux artistes – chanteurs, humoristes, circaciens, comédiens – se succèdent sur différentes scènes de Lyon, principalement au théâtre antique de Fourvière, qui s’anime au gré des prestations durant deux mois entre juin et juillet.

Parmi les nombreux artistes qui se sont produits, Tamino a particulièrement marqué les esprits. Après une première partie entraînante et vivifiante proposée par le Flamand Jan Verstraeten, Tamino nous a invités à le suivre à la découverte de son second album, « Sahar« .

Tamino est un artiste à l’univers singulier. Sa voix de velours, la profondeur de ses textes et la beauté de ses mélodies ont hypnotisé le public des Nuits de Fourvière. Ce jeune Flamand, inspiré par Tom Waits, Serge Gainsbourg, Jeff Buckley, ou encore Radiohead, sublime son répertoire en tissant des liens avec son héritage culturel (il est le petit-fils du célèbre chanteur égyptien Muharram Fouad).Sa prestation aux Nuits de Fourvière a été l’un de ces moments où le temps s’arrête, tellement on est subjugué par la magie qui se dégage de chacune de ses chansons.

Le théâtre était plein, et les spectateurs suspendus à ses lèvres. Il est également important de souligner le talent des musiciens qui jouaient aux côtés de Tamino. Le jeu de lumières sur scène et sur les vestiges du théâtre antique n’ont fait qu’ajouter à l’ambiance envoûtante créée par cet artiste au talent incroyable.

« Sans hésiter, l’un des plus beaux concerts auxquels j’ai pu assister ! Tamino est un musicien qui nous envoûte dès les premières notes… J’ai été complètement absorbé par sa voix et les différents jeux de lumières qui apportaient une touche de magie supplémentaire. Bref, j’ai adoré ! », souligne Jana, un fan.

Voici une partie de son répertoire filmé par ARTE

À propos de Tamino 

TAMINO (JAN VERSTRAETEN)

Tamino, jeune songwriter flamand à la voix de velours, fasciné par Tom Waits et Serge Gainsbourg, impacté par les sortilèges de Radiohead et Jeff Buckley, est une des révélations de la scène internationale.

C’est à l’adolescence que ce petit-fils de Muharram Fouad, l’un des chanteurs les plus connus d’Égypte, s’est mis à la guitare après avoir découvert un instrument à résonateur dans le grenier de son grand-père. Un instrument dont il joue au côté de son oud, tissant le lien avec son héritage culturel.

Lorsque Tamino chante à propos de romance et d’abandon, de ses angoisses et ses espoirs, il est évident qu’il parle en connaissance de cause, se posant sur autant de moments vécus avec sa voix aussi puissante que délicate, aussi captivante que réconfortante.

C’est ainsi que l’univers musical qui enrobe Sahar, son envoûtant second album, prend vie. Avec ce nouveau recueil de chansons aussi singulières que délicieuses, Tamino lie les traditions folks arabes et européennes avec une grande sensibilité, façonnant une série de merveilles musicales résolument ancrées dans l’ère moderne. C’est avec la pop orchestrée d’un autre Flamand, Jan Verstraeten, que s’ouvrira la soirée.