Orientation : avec My Job Glasses, la région Auvergne-Rhône-Alpes veut structurer les passerelles entre jeunes et professionnels
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Avec My Job Glasses, l’orientation devient un levier économique pour les territoires
Face aux tensions croissantes sur le marché de l’emploi, où coexistent chômage structurel et pénuries de main-d’œuvre, certaines solutions technologiques tentent d’apporter des réponses à l’échelle territoriale. C’est dans cette logique que s’inscrit l’implantation de My Job Glasses en Auvergne-Rhône-Alpes.
Lancée en 2015 et déjà lauréate du programme French Tech 2030, cette plateforme française propose de mettre en relation des jeunes — collégiens, lycéens, étudiants — ou des personnes en reconversion, avec des professionnels volontaires, dans le but de découvrir la réalité de leur métier.
À rebours des canaux institutionnels classiques, l’outil repose sur une logique de mentorat informel, fondée sur la rencontre directe, sans évaluation ni prescription.
« Bien s’orienter, c’est faire les bons choix. Mais pour faire les bons choix encore faut-il avoir accès à l’information sur les métiers et les formations. Connaître les parcours disponibles et choisir celui qui fait sens pour soi.
C’est tout l’enjeu de notre engagement depuis 9 ans chez My Job Glasses. Permettre à chaque jeune d’avoir la bonne information sur les métiers afin de trouver sa voie », souligne sa co fondatrice Émilie Korchia, sur son compte linkedin.
En à peine dix ans, la start-up a constitué un réseau de plus de 82 000 professionnels ambassadeurs et généré plus de 900 000 binômes à l’échelle européenne, positionnant l’orientation comme une variable économique à part entière, et non plus comme un simple maillon du système éducatif.
L’arrivée de My Job Glasses en Auvergne-Rhône-Alpes n’est pas une implantation opportuniste. La région, deuxième pôle économique français, concentre une forte densité industrielle, des filières innovantes, mais aussi des zones de fragilité où l’information sur les débouchés professionnels reste peu accessible.
Malgré l’absence de présence formelle jusqu’alors, la plateforme y comptait déjà 3 000 ambassadeurs et 25 000 membres, ayant généré 70 000 mises en relation spontanées.
« En étant au contact des acteurs économiques, éducatifs et institutionnels, nous pouvons offrir un accompagnement plus efficace des personnes souhaitant trouver leur voie et favoriser des mises en relation pertinentes entre jeunes et professionnels, mais aussi entre jeunes, pour que chacun puisse avancer dans son orientation scolaire et professionnelle.
Nous souhaitons également accompagner les entreprises locales et les filières régionales dans leurs besoins de recrutement et dans la valorisation de leurs métierset de leurs savoir-faire auprès des nouvelles générations – mais pas que », confie Loic Terrenes, nouveau directeur régional de MyJob Glasses.
Forte de ce socle, l’entreprise entend structurer cette dynamique en nouant des partenariats avec les établissements d’enseignement secondaire et supérieur — une trentaine sont déjà impliqués —, mais aussi avec les collectivités territoriales, les chambres consulaires et les filières professionnelles.
À travers cette stratégie d’ancrage local, elle ambitionne de devenir un maillon actif des politiques régionales d’attractivité et de développement des compétences.
Dans un contexte où de nombreuses entreprises peinent à recruter, notamment dans les secteurs de la production, de la santé ou de la sécurité, ces mises en relation permettent d’informer, de susciter des vocations, voire d’orienter les formations.
Au-delà de la logique éducative, c’est une conception élargie de l’orientation que défend My Job Glasses — comme levier d’équilibre entre dynamiques individuelles et besoins économiques. Son implantation intervient à un moment charnière pour la région, engagée dans plusieurs transitions de fond : adaptation du tissu industriel aux enjeux de la décarbonation, structuration de nouvelles filières, anticipation des compétences liées aux Jeux olympiques d’hiver 2030, ou encore ouverture à venir de l’Académie de l’OMS à Lyon.
Dans ce contexte, l’information professionnelle devient un actif stratégique pour les territoires. En facilitant l’identification des métiers, la compréhension des parcours et la valorisation des entreprises, My Job Glasses espère renforcer la cohérence entre formation, emploi et développement économique local.
Pour les acteurs publics comme pour les employeurs, ces plateformes hybrides, à la croisée de la tech, de l’éducation et de l’insertion, pourraient bien s’imposer comme des instruments clés de gestion des transitions à venir.
À propos de My Job Glasses
Co-fondée en décembre 2015 par Émilie Korchia, My Job Glasses est la première plateforme de rencontres professionnelles en Europe.
Regroupant plus de 82 000 professionnels inscrits et engagés de différentes filières, la plateforme permet de connecter des individus avec desprofessionnels ambassadeurs pour découvrir les réalités de différents métiers.
My Job Glasses se distingue par son large champ d’action, allant de l’intervention de professionnels en collèges à la facilitation des rencontres entre étudiants, lycéens, et professionnels, y compris pour la reconversion professionnelle.
À ce jour, plus de 900 000 binômes ont étécréés grâce à la plateforme.
L’objectif de My Job Glasses est de démocratiser l’accès à l’information sur les métiers et d’offrir à chacun, indépendamment de son lieu de résidence, de ses origines ou de sa situation socioprofessionnelle, les mêmes chances de réussite professionnelle.
Cette mission lui a valu de devenir lauréate du programme French Tech 2030 pour son innovation en matière d’attractivité et d’emploi, ainsi que du dispositif de l’État Compétences et Métiers d’Avenir dans le cadre du plan France 2030.
My Job Glasses est également un partenaire de l’Éducation nationale.
Le siège social de My Job Glasses est situé à Paris, et l’entreprise emploie 40 collaborateurs.
